Bernie Ecclestone l'a clamé haut et fort. Sa Formule 1 est insubmersible et le Britannique reste serein sur ses capacités à surmonter une crise économique aux allures de trou noir. Un optimisme de fer néanmoins contrebalancé par le point de vue corrosif d'un Gerhard Berger qui, avec le recul, a finalement eu le nez creux de lâcher ses parts dans l'aventure Toro Rosso.

Mais pour l'Autrichien, l'essentiel n'est pas là. La crise, la Formule 1 la connait depuis longtemps. Elle est avant tout politique, déontologique, et la dégradation de l'environnement financier n'a fait qu'exacerber un mal profond, qui pourrait bien être fatal:

Formule 1 - Crise économique: Berger met en garde

« Je vois la Formule 1 comme une entreprise et je ne veux pas d'une entreprise dans un environnement malsain » commence froidement Gerhard. « Elle n'est pas seulement affectée par la crise financière, mais aussi par des problèmes internes. Ce qui est fait aujourd'hui avec un budget de 300 millions de dollars par an sera aussi possible avec 30 millions, lorsque la raison sera de retour. »

«  La Formule 1 est sur une fine couche de glace. Les organisateurs de courses sur circuits traditionnels ne peuvent plus suivre le mouvement. Les coûts toujours plus élevés signifient qu'ils n'arrivent plus à couvrir leurs frais avec l'argent des sponsors. Une situation qui finira aussi par lasser les constructeurs