Et ce pilote, bien sûr, s’appelle Fernando Alonso. Après la victoire d’Heïkki Kovalaïnen au Grand Prix de Hongrie, la conjoncture ne pouvait pas être plus favorable à Ron Dennis pour répondre aux dernières déclarations du pilote Renault sur la politique de McLaren. Affirmant préférer être maitre de son destin à Enstone plutôt que d’espérer de meilleurs résultats sous le joug de Woking, le ponte du lieu pointé ainsi du doigt s’est d’abord agacé, avant de rappeler certaines réalités.

C’est ainsi qu’il a nié que Kovalaïnen avait reçu des consignes à Hockenheim. Heïkki a simplement été informé que son équipier qui effectuait sa remontée, était sept dixièmes plus rapide que lui. Et qu’au reçu de cette information, il a pris, seul, la décision de s’effacer.

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Mais ensuite, Dennis a rappelé qu’au moment de la rupture avec Alonso, il avait été convenu une clause selon laquelle l’un ne devait pas faire de commentaire sur l’autre. Et que l’intervention du double Champion du Monde constituait, pour ainsi dire, comme une entorse à ce « gentlemen agreement ». Un avertissement sans frais ?