L'écurie Toyota Racing, comme toutes les autres, sort progressivement de la trêve estivale pour se plonger dans le prochain GP de Turquie, 14e manche du Championnat du Monde de F1. Depuis le GP de Montréal, le Team Toyota a systématiquement engrangé des points et compte bien poursuivre dans ce sens. Pour Ralf Schumacher et Jarno Trulli, le circuit d'Istanbul avec sa configuration très vallonnée se rapprochant du circuit mythique de Spa Francorchamps, n'est pas ressenti de la même façon. Seule chose commune aux deux pilotes, la TF106B devrait être efficace sur ce tracé. « Le circuit d'Istanbul est très excitant et difficile. En outre, il est très différent des quelques nouveaux circuits du calendrier. Il y a des virages de toutes sortes et la piste épouse un relief accidenté, ce qui n'est pas courant de nos jours en F1. La piste est très lisse, les dégagements sont vastes et les installations sont excellentes. Nous allons en Turquie avec l'espoir de faire une belle course. Nous avons amélioré nos performances au fur et à mesure de l'avancement de la saison et à part la Hongrie où nous avons eu des problèmes, nous avons été rapides lors des dernières courses. Nous n'avons pas encore signé autant de bons résultats que ce que nous souhaitions, mais la tendance est clairement à la hausse. L'équipe a redressé la barre et je dois dire qu'elle a fait du très bon travail. Il nous faut maintenant poursuivre sur cette lancée et marquer plus de points lors des dernières courses. » A commenté Ralf Schumacher « Toyota a fait un grand pas en avant lors des récentes courses et Bridgestone a aussi fait du bon travail avec ses pneus. Nous aurions dû avoir de meilleurs résultats et c'est pour cela qu'il nous faut améliorer la fiabilité. Quant à nos performances, elles se sont améliorées grâce au travail acharné de toute l'équipe technique. Je suis donc confiant pour le Grand Prix de Turquie. De nombreux pilotes ont été impressionnés par le circuit d'Istanbul, mais il ne fait pas partie de ceux que je préfère. Ce n'est pas le circuit le plus compliqué de la saison puisqu'il n'y a qu'un seul virage difficile. Il s'agit du long gauche qui se compose en réalité de trois virages. Nous prenons cette section à fond de quatrième ou de cinquième. Le reste du tour est relativement simple, même si ça tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. De ce fait, les efforts sur les muscles du cou sont plus difficiles que d'habitude. Avec les progrès déjà réalisés et les nouvelles améliorations prévues pour le week-end prochain, nous espérons signer un autre bon résultat en Turquie. » A exprimé Jarno Trulli