Cette aide de l'État américain aux 2 constructeurs automobiles (49,5 milliards de dollars) a été grandement critiquée à l'époque mais au final, une étude vient de démontrer qu'elle avait permis de sauver 1,5 million d'emploi et préserver plus de 105 milliards de $ de rentrées d'impôts sur la période. Certes, la crise a eu des conséquences et plus de 1 million d'emplois ont été perdus mais la situation aurait été pire encore sans cet interventionnisme des administrations Bush puis Obama.


Tout cela pour dire que le Trésor américain a annoncé hier avoir cédé les 2,2 % de parts de General Motors qu'il détenait encore et avoir ainsi clôturé un « important chapitre de l'histoire du pays » que certains analystes n'hésitent plus à qualifier « d'une des interventions du gouvernement les plus réussies de l'histoire de l'économie américaine. »


Au final, le Trésor américain estime quand même que ce programme d'aide au secteur automobile a été déficitaire d'un peu moins de 15 milliards de $.