L'histoire débute avec l'annonce sur RMC de l'arrivée d'Alain Prost au sein de l'équipe représentant le circuit Paul Ricard chargée d'aller discuter avec la FOM lors du Grand Prix d'Abu Dhabi. Le soutien du quadruple champion du monde se serait formalisé lors des WSR du Paul Ricard. Toutefois, aucune annonce officielle n'ayant été publiée, nous attendions. Alain Prost qui est bien présent à Abu Dhabi a tenu à éclaircir les zones d'ombre sur les ondes de RMC :


« Il y a eu des choses écrites dans la presse. Comme toujours, on a 50% de vrai et 50% de faux. Je ne veux pas détailler ce qui est vrai ou pas. Ce qui est sûr, c’est que l’opportunité et la fenêtre sont très intéressantes aujourd’hui.

Certains Grands Prix auront des difficultés pour être organisé l’année prochaine. En premier lieu le Grand Prix de New York et peut-être d’autres dans le futur. L’opportunité de revoir un Grand Prix de France est certainement plus importante aujourd’hui qu’il y a quelques mois.

Pour être clair, on m’a plutôt demandé d’être un conseiller. Le fait d’être ici à Abu Dhabi, où je représente Renault, permettra d’organiser peut-être une à deux réunions pour parler de ça. Le rôle d’ambassadeur, de promoteur, n’est pas le sujet aujourd’hui. Ce qu’il faut, c’est essayer de trouver le meilleur compromis pour pouvoir faire ce Grand Prix le plus tôt possible.

Il faut juger ce projet comme un investissement et on sait qu’on aura un retour sur investissement. Il faut bien que les gens comprennent que ce n’est pas de l’argent perdu. Si on organise un Grand Prix, on a des retombées économiques très importantes autour, qui sont évaluées au minimum à 20 millions d’euros et entre 20 et 30 annuelles en termes de tourisme. C’est important d’en parler car dès qu’on parle d’argent public, tout devient négatif.

Là, c’est un vrai investissement, on parle peu d’argent dans une organisation de ce type-là. Aujourd’hui, je pense que pour la France, pour l’implication d’entreprises comme Renault et Total, mais aussi pour l’industrie automobile européenne, ce serait bénéfique. Pour l’économie européenne, un Grand Prix supplémentaire en Europe, un grand événement qui peut attirer des investisseurs étrangers, serait un réel plus. »


L'interview à RMC est à voir ici