Hier, il y avait du beau monde au Mans. Et du beau matos (nous y reviendrons via la présentation du nouveau proto école Pescarolo-Le Mans).

Sébastien Bourdais, l’un des grands talents français ne l’oublions jamais, a bien voulu nous accorder quelques minutes pour répondre à nos questions. Ne vous attendez pas à un scoop. Le programme de Peugeot Sport ne sera révélé le 22 février prochain (nous y serons) et Sébastien s’est bien gardé de nous en dévoiler la teneur. Donc l’intérêt de cet interview se situe ailleurs.

Caradisiac : Sébastien, comment avez-vous vécu les dernières 24 Heures de Daytona (lesquelles se sont soldées pour son équipage par un abandon sur casse moteur – ndrl) ?

Sébastien Bourdais : Nous étions sans doute en mesure de décrocher un podium mais pas de nous battre pour la gagne en raison d’un manque de vitesse de pointe.

Caradisiac : L’équipe a-t-elle pu en situer l’origine précise ?

Sébastien Bourdais : Non, pas encore. En plus la deuxième voiture n’a pas rencontré le même problème.

Caradisiac : Parlons 24 Heures. Vous serez donc à nouveau au départ avec Peugeot. Vous y viserez la victoire ?

Sébastien Bourdais : Nous essaierons. Les 24 Heures sont une course d’une extrême intensité, faite de nombreux impondérables ; on ne peut jamais rien présager.

Caradisiac : Courrez-vous cette saison d’autres courses avec Peugeot ?

Sébastien Bourdais : Je ne peux rien dire pour le moment. Mais je serais heureux de participer avec Peugeot à d’autres courses ; c’est certain.

Caradisiac : On vous a vu l’an passé triompher en Superleague. La formule semble vous avoir plu. Vous y retrouvera-t-on cette saison ?

Sébastien Bourdais : La Superleague est en train d’évoluer. Il est demandé aux pilotes un ticket d’entrée, d’environ 400000 euros si mes informations sont bonnes. Dans ces conditions, je ne suis pas intéressé. Mais je ne m’inquiète pas sur la capacité des organisateurs à réunir des pilotes. A ce tarif-là, pour piloter une monoplace puissante, il y aura de nombreux candidats…

Caradisiac : Vous regardez toujours vers la monoplace ?

Sébastien Bourdais : Oui.

Caradisiac : Revenons à l’endurance. Que pensez-vous de l’apparition prévue en 2011 d’une série internationale ?

Sébastien Bourdais : L’introduction dès 2010 du challenge intercontinental est une excellente nouvelle et une bonne initiative. Cela va dans le bon sens.

Merci à Sébastien Bourdais pour la précision de ses propos alors qu’à part sa présence aux 24 Heures du Mans, rien de son programme 2010 n’est encore fixé.