Septième à Bahreïn le week-end dernier, le champion du monde en titre ne s’inquiète pas. Il sait où il doit s’améliorer pour tenter de se rapprocher de son équipier.

Moins rapide que Lewis Hamilton, en qualifications comme en course, lors de la manche inaugurale du championnat du monde de F1 2010 le week-end dernier, Jenson Button ne perd pas confiance pour autant. Le champion 2009 n’a pas encore réussi à trouver les réglages adéquates à son style de pilotage.

« Lewis est un pilote exceptionnel mais la plupart des concurrents sur la grille le sont, déclare l’ex pensionnaire de Brawn GP à Autosport. Je ne pense pas qu’il était plus rapide en qualifications parce que l’équipe connaissait sa manière de travailler. Il n’y pas de favoritisme dans les top teams de nos jours, et ça c’est génial. Je dois juste trouver quelque chose dans la balance de ma monoplace afin que le comportement de celle-ci s’adapte mieux à mon style de conduite. Les ingénieurs ont été très attentifs à tout ce que je leur ai dit et les discussions ont été très utiles. »

Cependant le Britannique avoue qu’il doit progresser en qualifications :

« Je ne pensais pas qu’en qualifications il (Lewis, ndlr) serait quatrième et moi huitième. Je pensais que nous serions plus proches. Lewis a fait du super travail et a été plus rapide. C’est un domaine dans lequel j’ai vraiment besoin de m’améliorer. Le point positif c’est la compétitivité de l’auto. Après les qualifications l’ensemble de l’équipe était déçu. Pas forcément en raison de nos positions sur la grille mais plutôt par l’écart qui nous séparait de la pole. Mais je pense que la course a montré que nous avions une meilleure voiture que ce qu’avait pu laisser entrevoir les qualifications. Je suis contente de la façon dont s’est déroulée cette première manche. J’aurai évidemment préféré avoir plus de points mais ce n’est pas le cas. Je me rends à la prochaine course confiant quant au fait que nous pouvons franchir un palier. »

Comme à son habitude, Jenson Button se montre optimiste et ne se plaint pas, persuadé qu’il connaitra des jours meilleurs, et pourquoi pas dès le Grand Prix d’Australie