Le tribunal correctionnel de Paris a frappé fort. Et reste droit dans ses bottes : le covoiturage ne peut être une offre payante de transports de particuliers. La procédure avait été lancée fin avril sur les constatations d'une Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui avait noté dans ce cas des pratiques commerciales trompeuses. Et pour bien faire,L'Union nationale des taxis (UNT), la Chambre syndicale des loueurs d'automobile (CSLA) et le syndicat des taxis 78 (ST 78) s'étaient constitués partie civile.
Il faut dire que l'existence d'une tarification prédéfinie, au kilomètre parcouru et au temps écoulé, avec un prix minimum n'est pas du genre à entrer dans le monde ludique du simple partage des frais. Mais à s'entêter, Uber s'est fait une sulfureuse réputation. Les juges de la 31e chambre correctionnelle se sont ainsi convaincus d'une « intention manifeste de contourner la législation qu'il connaissait parfaitement. Ce comportement caractérise une parfaite mauvaise foi dissimulée derrière un discours qui se veut progressiste ». Fermez le ban ? Pas encore. Le tribunal a aussi prévenu les utilisateurs de l'offre incriminée, qu'ils risquaient, à leur tour, une condamnation pénale.














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