Le péage urbain a toujours été au coeur de la polémique en France.

Il revient sur le devant de la scène en ce moment : il faut dire que les prochaines élections régionales se profilent à l'horizon (14 et 21 mars 2010)...

Une autre femme politique s'en prend à cette mesure sensible évoquée pour la capitale : il s'agit d'Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris Bertrand Delanoë depuis mars 2001 et chef de file PS pour les régionales à Paris.

Voici ci-dessous son communiqué à ce sujet publié sur son site Internet officiel, vous pourrez ainsi vous faire votre propre opinion :

"Depuis 2001, Bertrand Delanoë, Maire de Paris, a œuvré en faveur d’une baisse sensible de la circulation automobile : cette action a ainsi conduit à une diminution du trafic de 20%. Aujourd’hui, cet objectif doit être amplifié, notamment dans la zone dense de l’agglomération, afin de limiter les risques sur la santé des citoyens et de participer à la lutte contre le réchauffement climatique.

Avec le soutien de la région Île-de-France, cette politique mise en œuvre à Paris et dans la métropole se traduit et continuera de se traduire par l’augmentation de l’offre en transports en commun, la création de couloirs de bus en site propres, une plus grande place accordée aux circulations douces, piétons et cyclistes, ou encore la création de nouveaux modes de déplacements tel que Vélib’ en 2007 et prochainement Autolib’.

Ensemble, nous avons également mis en place le tramway des Maréchaux qui relie actuellement le Pont de Garigliano (15e) à la Porte d’Ivry (13e). Emprunté en moyenne chaque jour par 110.000 voyageurs dont plus de la moitié va ou vient d’un département limitrophe, sa prolongation jusqu’à la Porte de la Chapelle (18e) permettra d’accueillir dès 2012, 165.000 nouveaux usagers. Nous souhaitons aller encore plus loin et sollicitons les financements du gouvernement pour prolonger le tramway jusqu’aux Batignolles (Porte d’Asnières).

Compte tenu de l’étonnant tohu-bohu, je tiens à réaffirmer mon opposition claire et constante à l’expérimentation d’un péage urbain à l’entrée de notre ville. Il s’agirait là d’une mesure de ségrégation, de cloisonnement et de punition pour les habitants de la métropole parisienne, particulièrement les moins favorisés : il n’est pas concevable de construire une métropole généreuse et ouverte à toutes et tous en rétablissant les frontières et l’octroi à l’entrée de la capitale."

En tout cas, je suis plutôt d'accord avec ses arguments !