L’alliance entre un constructeur automobile et une entreprise de VTC n’est pas une idée nouvelle. C’est même une démarche très intéressée vue sous d’autres latitudes. Ainsi Uber et l’Indien Tata sont déjà liés par une entente similaire depuis août dernier. Une somme de 100 millions de dollars avait alors été versée par Tata afin d’aider les futurs chauffeurs d'Uber dans le pays à acheter de nouveaux véhicules pour leurs activités, à commencer par ceux sortis des usines de Tata Motors.      

La General Motors nourrit le même objectif en proposant cinq fois plus. Mais pas que. Certes, si le groupe américain investit autant dans Lyft, c'est d'abord pour que le groupe détenteur des marques Chevrolet, Cadillac ou Opel devienne le fournisseur des chauffeurs de la start-up, dans le cadre de locations de courte durée dans plusieurs villes américaines. Mais aussi, le groupe compte profiter de l’opportunité Lyft pour développer son idée de réseau de véhicules autonomes à la demande.

L’objectif est d’imposer la voiture sans chauffeur, que les clients réserveraient en deux clics sur une application mobile. Une ambition actuellement testée au sein de la marque avec une petite flotte de véhicules électriques autonomes déployée dans son campus du Michigan, à destination de ses employés. Comme quoi, l’effet de levier des entreprises de VTC n’est pas que boursier.