Le Renault Kadjar à l’essai pendant 14 jours – Etape 5 : retour sur Paris et bilan (5/5)

Deux semaines en Renault Kadjar : le détail de notre périple

Au total, sur ces 14 jours, nous avons parcouru un peu plus de 3 000 km. Nous sommes partis de Boulogne-Billancourt, près de Paris, en direction du sud via l’autoroute A6 pour rejoindre Aix-en-Provence. A la suite, nous nous sommes dirigés vers l’ouest pour atteindre le Pays Basque, la côte Atlantique en faisant une petite incursion au passage en Espagne avant de revenir vers la région parisienne.

Première partie : Paris / Aix-en-Provence / Pays Basque (Hélette)

Routes empruntées : autoroutes et départementales 

Kilomètres parcourus : 1 450

Deuxième partie : Hélette (64) /Saint Jean de Luz (64)

Routes empruntées : départementales et centres urbains 

Kilomètres parcourus : 90

 

Troisième partie : Hélette (64) / Saint Jean Pied de Port (64) / Dantxaria (Espagne)

Routes empruntées : départementales 

Kilomètres parcourus : 70

 

Quatrième partie : séance 4x4 sur terrain dédié à Lacarre (64) et Hélette (64) / Chalets Iraty (64)

Routes empruntées : départementales en altitude 

Kilomètres parcourus : 80

 

 Cinquième partie : Hélette (64) / Aix en Provence (13) et Aix en Provence (13) / Boulogne-Billancourt (92)

Routes empruntées : autoroutes et départementales  

Kilomètres parcourus : 1 450

Après deux semaines d'usage intense, il est temps de faire le bilan et de retourner à Boulogne-Billancourt (proche banlieue parisienne) pour rendre le Kadjar à Renault. Ce sont donc à nouveau 720 km qui m'attendent, avec une météo agréable au départ, et plus mauvaise à l'arrivée. Ce trajet , en tout point identique à celui effectué quatorze jours plus tôt, dans l'autre sens, me conforte nettement dans l'idée que le Kadjar est pensé pour les familles : confort de roulage, intérieur pratique, multimédia intuitif, espaces plutôt généreux. Comme pour le Qashqai, il n'était pas question de développer un véhicule « d'égoïste » pensé uniquement pour le conducteur.

L'auto reste tout de même très agréable à conduire, y compris en diesel. Les vibrations, la limite de plage d'utilisation et l'effet « ON/OFF » avec toute la puissance qui déboule d'un coup sont autant d'éléments qui me font préférer l'essence, mais le Kadjar et son 1.6 dCi 130 sont néanmoins convaincants. Les consommations relevées durant ces deux semaines (tableau ci-dessous) ont prouvé que les constructeurs sont aujourd'hui capables de produire des véhicules hauts, lourds, à grosses jantes, et pourtant frugaux.

Lorsque j'arrive à destination en milieu d'après-midi, mis à part la fatigue générale, je sors du Kadjar sans mal de dos ni courbatures. La voiture a parfaitement rempli sa mission durant ces deux semaines, à savoir assurer un bon confort au conducteur et aux passagers. Lesquels passagers, qu'ils soient ou non intéressés et/ou connaisseurs du monde automobile, ont tous apprécié ce transporteur au look globalement séduisant.

Evidemment, le Kadjar, même s'il est vendu en 4x4 et même si c'est un véhicule surélevé, ne peut prétendre à de réelles ambitions en tout-terrain, la faute à un empattement trop grand vis-à-vis de la hauteur de caisse et à des angles de fuite et d'attaque parfois trop justes. Le Kadjar est donc bien un SUV, à l'aise sur le bitume, et tout à fait capable en tout... chemin.

Les consommations relevées