Faire le tour du monde, soit 40 000 kilomètres, sans émettre un seul gramme de CO2, c’est le projet fou dans lequel Mark Muller, un ingénieur suisse, a décidé de se lancer. Encore au stade de la construction, son engin fonctionnera grâce à des énergies 100% renouvelables : l’énergie solaire durant la journée et énergie éolienne la nuit pour recharger les batteries. L’équipage traversera ainsi pas moins de 30 pays, profitant de l’occasion pour enquêter sur les différentes solutions mises en œuvre dans le monde en matière de développement durable.

ICARE, c’est son nom, est un projet ambitieux, presque fou, qui pour être mené à bien devra surmonter quelques difficultés. L’engin dans lequel Mark Muller effectuera son tour du globe a en effet du être construit spécialement pour l’occasion et devra recevoir une homologation avant de se lancer sur route ouverte. Le véhicule comprend ainsi un moteur électrique de 5000 watts, des batteries lithium ion dernière génération, des panneaux solaires composés de 450 cellules photovoltaïques, une éolienne fournissant 1000 watts et autorise également les occupants à pédaler en cas de besoin. Côté performances, il pèse 330 kilos à vide et autorise une vitesse maximum de 80 km/h.

Muller ignore encore de quoi sera fait son voyage : « Il reste beaucoup d’incertitudes parce que même arriver jusque-là a été compliqué et a pris beaucoup de temps, et ensuite il y a le voyage et toutes les choses qui pourraient mal se passer : vol, accident, panne… beaucoup de choses », explique-t-il.

Mark Muller espère pouvoir débuter son voyage au printemps 2010 et l’achever en octobre 2011 ; des mises à jour concernant le déroulement des opérations seront alors disponibles sur le site officiel du projet ICARE. Il est également possible de l’aider financièrement, en sponsorisant des kilomètres (1 kilomètre = 1 franc suisse) ou en achetant une fois le voyage achevé des morceaux du panneau solaire de l’engin (1 cellule = 80 francs suisses).


Le tour du monde sans émission de CO2

Le tour du monde sans émission de CO2

 

Pour en savoir plus : le site du projet ICARE.