Ici, mis à part l'exemple notable du BMW X5, il est clair que les cotes se sont effondrées. Un exemple flagrant est celui du Land Rover Range Rover, dont un millésime 2006 a perdu près de 20 % en 8 mois, lorsqu'il aurait du perdre au maximum 12 %. Les baroudeurs type Toyota Land Cruiser ou Mitsubishi Pajero souffrent également, en décotant presque 2 fois plus vite que ce qu'ils devraient. Et c'est sans compter que pour eux aussi, les négociations sont facilitées.

C'est simple, certains professionnels l'avouent à demi-mot, ils ne font plus de reprise ou presque sur les gros 4x4 qui consomment beaucoup, car ils n'arrivent pas à les revendre. Le syndrome est identique à celui des grandes routières statutaires. Et si vous voulez faire reprendre un gros 4x4 qui carbure au sans-plomb, c'est peine perdue, ou alors à des cotes qui se montent à la moitié de la valeur du véhicule. C'est à peine exagéré.

Ce marché en particulier est en train de s'effondrer, aussi bien en neuf que sur le marché de l'occasion. Il n'est plus dans l'air du temps ni de bon ton de s'afficher au volant de ces mastodontes de la route.

Résultats, il est évident que ces véhicules se négocient sous la cote, elle même déjà minorée.