Si l'on s'en tient à la stricte cotation, que l'on peut retrouver dans les colonnes de Caradisiac (qui sont celles de la centrale), de L'argus, ou de la presse spécialisée, on s'aperçoit qu'il n'y a pas véritablement de chute spectaculaire des cotes des 4x4. En tout cas pas du côté des 4x4 compacts et des SUV, dont le marché reste porteur.

Tout juste peut-on noter un léger fléchissement concernant les stars d'hier, à savoir le Toyota Rav-4, le Nissan X-Trail, ou encore le Hyundai Santa Fe. Mais les VW Tiguan, Nissan Qashqai ou autre BMW X3 décotent de façon traditionnelle et perdent entre 1 et 2 % par mois selon leur âge, comme d'habitude.

Mais sur le terrain, la réalité est un peu plus nuancée. Car il y a une différence entre la cote, le prix de vente affiché et le prix de vente réel. En l'occurrence, Pour certains véhicules, la différence entre le prix affiché et le prix de vente réel peut atteindre 3500 euros, parfois plus selon le modèle, soit des rabais allant jusqu'à 12 %, ce qui est rare pour des véhicules d'occasion. On s'aperçoit donc que les possibilités de négociation sont largement plus importantes que l'année dernière à la même époque, où il était pratiquement inconcevable de négocier sur un SUV ou un petit 4x4 à la mode.

Pour résumer, alors que jusqu'ici on achetait ce type de véhicule à sa cote voire au-dessus, aujourd'hui on l'achète en dessous, ou au pire à sa cote. Les vendeurs trop gourmands gardent leur véhicule sur les bras et sont obligés de revoir leurs prétentions à la baisse, même pour les modèles diesels.