Avec 1,822 million d'immatriculations, l'ensemble du marché automobile européen n'affiche qu'un très léger repli de 0,3%. Une quasi stabilité en grande partie due aux nouveaux Etats membres de l'Union européenne.

En effet, sur les cinq grands marchés européens, incarnés par la Grande-Bretagne, l'Italie, la France, l'Espagne et l'Allemagne, seuls deux ont progressé.

Commençons donc par les meilleurs élèves, à savoir le Royaume-Uni qui enregistre une hausse de 3,1% à 449 287 voitures et l'Italie qui augmente ses immatriculations de 2,4% à 258 873 unités.

La France, l'Allemagne et l'Espagne tirent quant à eux les ventes vers le bas. Outre-Rhin, les immatriculations ont diminué de 6,6 % à 334 592 unités alors que le marché français affiche une baisse de près de 4% à 189 873 véhicules. Enfin, l'Espagne s'en sort mieux et colle à la moyenne du marché européen avec une légère baisse de 0,4 % à 173 491 voitures.

Au final, le marché automobile de l'Europe de l'Ouest est en recul. Et devinez qui redresse le tir ? « Les nouveaux Etats membres continuent de montrer une tendance positive en mars 2007 (+13,6%) grâce à des taux de croissance à deux chiffres sur la plupart des marchés. La Hongrie et la Slovaquie, seulement, montrent des immatriculations en recul (respectivement -13,1% et -7%). Les immatriculations de mars en Pologne sont les plus élevées depuis que le pays a rejoint l'Union européenne, ce qui confirme le retournement du marché des véhicules neufs dans ce pays » explique l'Association des Constructeurs Européens d'Automobiles (ACEA).

Et à titre comparatif, cela nous donne quoi depuis le début de l'année ? « Une Europe de l'Ouest sur une tendance baissière sur le premier trimestre de 2007 (-1,1%) pendant que les nouveaux Etats membres continuent d'accroître leurs résultats (+13,8%) », souligne l'ACEA.

L'Est tirant l'Ouest vers le haut ? L'Histoire veut parfois que le rapport de force s'inverse...