Je vous avais relaté au mois de décembre la nouvelle formule qui naissait entre les écuries Red Bull Racing, Toro Rosso, Honda et Super Aguri et qui avait tendance à agacer l'équipe Spyker. Cette dernière avait d'ailleurs fait appel à la FIA pour régler ce différend, mais sans résultat. Les deux écuries Red Bull Racing et Toro Rosso devrait utiliser le même châssis, cette année et cela contrairement au règlement de la FIA qui stipule qu'une écurie ne peut pas céder une de ces monoplaces de l'année passée ou de l'année en cours à une autre écurie. Cependant, les deux équipes sœurs ont dû lire entre les lignes et passer entre les mailles peu serrées de sacro saint règlement de la FIA. En fait, les deux châssis seront construits par un intermédiaire qui n'apparaît pas dans le petit monde le FI : Red Bull Technologie, filiale de Red Bull. La RB3 et la STR2 devraient donc être une et même voiture et la seule différence serait le moteur, Ferrari pour Toro Rosso et Renault pour Red Bull Racing. Ces deux écuries ne sont pas les seules à jouer avec le règlement. Honda et Super Aguri ont fait de même en utilisant une société tierce pour monter les châssis, société qui n'apparaît pas au sein du circuit de la F1. Les deux écuries japonaises ont simplement poussé le bouchon un peu plus loin puisqu'elles utiliseront aussi le même moteur. Dans cette histoire, l'écurie Spyker hurle au scandale et Gerhard Berger, le copropriétaire de l'équipe Toro Rosso, reste confiant quant à son bon droit. « Nous sommes persuadés que la FIA approuvera notre voiture. Toro Rosso détiendra la propriété intellectuelle de sa monoplace. »