A l’issue d’un Grand Prix d’Allemagne marqué par la victoire de Fernando Alonso, retrouvez les tops et les flops du week-end. Quels pilotes et équipes ont brillé hier ? Quels sont ceux qui n’ont pas été à la hauteur ?


Les tops


Fernando Alonso

Inévitablement, l’Espagnol est à placer dans cette catégorie, même si sa victoire est entachée de la consigne donnée par Ferrari à Felipe Massa. Mais, vainqueur de son deuxième Grand Prix de la saison, Fernando Alonso a su se replacer dans la course à la couronne mondiale en obtenant la victoire à Hockenheim. Pressant auprès de son écurie, le double Champion du Monde a obtenu de Felipe Massa qu’il lui laisse la première place à l’approche de l’arrivée. Si le geste est condamnable, Fernando Alonso fait une très bonne opération dans la course au titre.


Lewis Hamilton

Plus le temps passe et plus le Britannique se place en sérieux candidat dans l’optique du titre mondial. Vainqueur à Istanbul et à Montréal, Lewis Hamilton s’est montré très régulier depuis. Deuxième à Valencia et Silverstone, quatrième ce week-end à Hockenheim, le Champion du Monde 2008 conserve la tête du Championnat du Monde et accroit même son avance sur son second, Jenson Button. De plus, Lewis Hamilton a pris l'avantage à la régulière sur son coéquipier, en le dépassant au départ et en résistant à son retour en fin de course.


Vitaly Petrov

En marquant un point à Hockenheim, le Russe a marqué davantage de points dans l’esprit de son patron, Eric Boullier. Le team manager de Renault F1 s’est d’ailleurs montré très satisfait du travail fourni par Vitaly Petrov. Ce dernier a su tenir le rythme de Michael Schumacher et le garder dans sa ligne de mire, terminant à quatre secondes du septuple Champion du Monde. Lui qui avait jusqu’au Grand Prix de Hongrie pour faire ses preuves, a fait l’essentiel en Allemagne.


Les flops



Ferrari - Alonso – Massa

Le spectacle offert par Ferrari, et la polémique qui en a découlé, a marqué ce Grand Prix d’une tâche indélébile, à la manière du Grand Prix d’Autriche 2002 (Barrichello - Schumacher). Ferrari peut légitimement vouloir que son pilote le mieux placé au championnat puisse aller disputer le titre mondial, mais la manière est regrettable. Les conversations radio (« c’est ridicule » d’Alonso, « Fernando est plus rapide que toi, peux-tu me confirmer que tu as bien compris ce message ? » de l’ingénieur de Massa au Brésilien) ont été entendues, l’effacement de Massa flagrant, le scandale total. L’écurie a déjà été condamnée et pourrait l’être encore davantage mais, en termes d’image, le bilan est négatif. Ferrari, Alonso et Massa, qui ont chacun leur part de responsabilité, n’en ressortent pas grandis.


Sebastian Vettel

Le pilote allemand ne s'est pas imposé à Hockenheim, devant son public, malgré une sixième pole. Alors qu’il semble avoir tous les atouts pour être Champion du Monde, "Baby Schumi" perd de gros points à chaque week-end et ne parvient pas à revenir sur la tête du classement du Championnat du Monde. Comme à Silverstone, son départ n’a pas été parfait. Il a même été stratégiquement mauvais : en essayant de tasser Alonso dans les premières mètres, il a laissé passer Massa, et Alonso en a profité également. Si sa RB6 est toujours la voiture la plus efficace du plateau, la liste des occasions perdues s’allonge. Il pourrait le regretter en fin de saison.


Williams

Malgré deux voitures dans le top 10 des qualifications, Williams n’a pas réussi à marquer de points. Rubens Barrichello a payé un mauvais départ, tandis que Nico Hülkenberg a trop tardé à changer de pneus.


Toro Rosso

L’écurie sœur de Red Bull a imité son aînée, en voyant ses deux pilotes se télescoper dans le premier tour. Jaime Alguersuari a tapé l’arrière de la voiture de Sébastien Buemi dans l’épingle et les deux hommes ont dû rentrer au stand. Le Suisse, touché durement à l’arrière, a abandonné dès le premier tour.



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Les tops et les flops d’Hockenheim