La Metro 6R4 était la Renault R5 Turbo à la sauce anglaise : une base (lointaine) de citadine traction à la carrosserie gonflée et aérée dans laquelle on greffe un gros moteur dans le coffre. Mais comme les anglais sont connus pour ne rien faire comme tout le monde, la 6R4 avait par contre une transmission intégrale et son V6 3l, contrairement à la grande majorité des participantes au Groupe B, était atmosphérique.

Condition incontournable pour l’homologation, 200 modèles affichant une puissance de 250ch furent assemblés et commercialisés afin de valider la production de 20 modèles de course développant 416ch.

Malheureusement, la Metro 6R4 arrivera bien tard et son palmarès ne sera pas vraiment folichon : elle ne finira en fait qu’une course, le RAC Lombard de 1985 où elle finira troisième, et abandonnera toutes celles où elle participera en 1986 avant que le Groupe B soit supprimé.

Pour l’anecdote, son V6, avec une cylindrée passée à 3,5l et l’adjonction d’une paire de turbos, sera recyclé par Tom Walkinshaw Racing pour être monté dans la Jaguar XJ220.

MG Metro 6R4, rappelez-vous...

MG Metro 6R4, rappelez-vous...