Gloires et déboires, avec le sorcier

1947 à 1953 : Gordini

Après la guerre, les voitures françaises ne sont pas légion dans les courses. Seul Amédée Gordini tente avec de faibles moyens financiers, de conquérir des titres en petite cylindrée. Tout naturellement la rencontre devait s'effectuer entre le pilote de Vergèze et le sorcier du boulevard Victor.

Le 27 avril 1947, Trintignant débute sur une monoplace Gordini au Bol d'Or à St Germain en Laye. S'est son premier abandon pour la marque, ce ne sera pas le seul.

Maurice confessera plus tard : "Les Gordini cassaient rien qu'en les regardant." Et c'est vrai que les abandons étaient nombreux. Mais sur les cent courses qu'il a disputé sur Gordini, il remportera une douzaine de victoires. quelquefois les voitures tenaient et Maurice pouvait alors faire étalage de son talent et de son pilotage précis. Ainsi, sur monoplace il remporte en 1948 le GP du Rousillon, la Coupe d'Argent à Montlhéry. Mais surtout en 1949 le GP des Remparts, le GP de Genève F2 l'année suivante puis le GP de d'Albi en 1951 et renouvlle ses exploits de jeunesse en s'octroyant en 1953 lors de sadernière année chez Gordini la 1ère place au GP des Frontières à Chymay en 1953 et prend la 6ème place Aux 24 Heures du Mans en compagnie de Harry Schell sur la Sport 6 cylindres 2500 cm3 et la 1ère place de la catégorie 3000 cm3.

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