Six mois après la mise en place du nouveau système d’immatriculation, on peut déjà tirer quelques conclusions sur les statistiques qui résultent du choix laissé aux automobilistes au moment d’opter pour une région et un numéro de département pour leur véhicule fraîchement acquis. Et comme le révèle le journal Le Parisien, les franciliens affichant leur lieu de résidence sur l’immatriculation de leur voiture font partie d’une espèce en voie de disparition.

En effet, pour un nombre d’immatriculations à peu près constant, les plaqus 75 représentent aujourd’hui 1,7% des impressions de plaques, selon Faab-Fabricauto, société largement majoritaire dans le secteur. Avant, elles représentaient 4,4% ! Et que les banlieusards ne fassent pas les malins, puisque c’est largement pire pour le 92 et le 93, passant respectivement de 8,39 % à 1,86 % et de 4,4 % à 1 %. Les grands gagnants, par contre, sont le Morbihan et les deux départements constitués par la Corse.

Quelles en sont les raisons ? Probablement de la nostalgie ou de la fierté pour les nombreux provinciaux qui sont « montés » à la capitale. A moins que ce soit de la gène face aux clichés sur les parisiens, plus ou moins fondés quand ils quittent l’Ile-de-France ?

Une tendance à confirmer avec l’extension du nouveau système d’immatriculation aux véhicules d’occasion depuis le 15 octobre dernier, et surtout à l’ouverture à tous les véhicules, même sans changement de propriétaire, à partir du 15 avril 2010.

Source : Le Parisien


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