Il est 22h, discutons VGV (voitures à grande vitesse).


L’avis de MarcDG pose à lui seul une question intéressante : « La course à la vitesse était je trouve plus passionnante lorsque c'était une vitesse « facilement » atteignable. Celle (pour les voitures de route) des 300 faisait rêver car il était possible pour le propriétaire de les prendre ou tout du moins de les approcher. Mais les 400... aucune piste excepté les anneaux ne le permet. L'autoroute ? Peu de tronçons doivent le permettre (à part peut-être d'immenses lignes droites aux USA). Et puis à quoi bon, qui aura le cran de le faire ? Alors que l'accélération... sensations garanties sur un zéro à cent en moins de trois secondes, et réalisable légalement ! L'allègement est aussi une chose que l'on attend depuis longtemps. »


Si jamais Lamborghini avait l’intention de prendre le relais voire la mission, au sein du groupe Volkswagen, et ce malgré la stratégie énoncée par son patron lors du dernier Mondial de Paris consistant à se concentrer sur l’allègement et l’accélération, de proposer une voiture dépassant les 400 km/h, le voilà prévenu ! La question pourrait en effet se poser : à quoi bon proposer une voiture dépassant les 400 km/h lors que cette vitesse n’est pratiquement atteignable nulle part ? Question qui s’adresse à n’importe quel constructeur tenté « par la chose ».


Permettez-moi d’envisager ici cet aspect du problème sous deux autres angles. Le premier ? Simple, basique : quel sera le premier constructeur « de masse » à démocratiser, à vulgariser, la barre des 400 km/h. Le deuxième ? Oublions un instant la crise financière (n’est-ce pas !) et réalisons qu’il existe peut-être suffisamment de clients pour s’offrir une voiture produite régulièrement dépassant les 400 km/h et le ou les circuits allant avec. Pour sûr, les services marketing des constructeurs concernés ont-ils déjà songé à ce type de scénario…


Donc, la question « 400 km/h : pour qui ? », réponse : pour ceux qui en ont les moyens…