Il est vingt-deux heures, impossible de nous tromper, c’est bien Minuit chicanes.


On devrait lire et relire La Richesse des nations de Adam Smith, l’un des inventeurs de l’économie politique ou lire et relire des livres qui évoquent ce livre pour y découvrir l’origine du principe des soupapes. Allons, inutile de languir.


« On le voit avec la paresse ouvrière, l’économie d’effort dans un dispositif capitaliste de machines devient un facteur d’amélioration. On en a un bel exemple dans le texte d’Adam Smith sur les machines au premier chapitre de La Richesse des nations dans lequel il remarque que la paresse de l’enfant placé pour surveiller les métiers à tisser, assortie à son ingéniosité, l’amène à une véritable invention. Les enfants, qui ne veulent pas se lever pour aller relever les clapets des différents stades du métier à tisser, confectionnent une longue tige avec des bouts de ficelle, qui ouvre simultanément tous les clapets. Cette invention est à l’origine de l’amélioration du métier à tisser, par un système automatisé qui va se substituer à l’enfant. Et c’est à l’origine même du principe des clapets, des soupapes de la mécanique. On voit comment la résistance individuelle ou collective d’enfants à un rythme de travail génère une amélioration du machinisme ». Extrait de L’abeille et l’économiste, un livre de Yann Moulier Boutang, une idée cadeau pour les fêtes de fin d’année plus stimulante que bien d’autres…


(Minuit chicanes) A l'origine des soupapes...