La nouvelle secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a révélé "sa grande émotion" suite à sa nomination au gouvernement et a mentionné qu'on lui a confié une "mission formidable" aux côtés de Jean-Louis Borloo. Nathalie a affirmé : "Cela fait des années que je travaille sur ce sujet qui me passionne, l'écologie qui est le grand défi du XXIe siècle. C'est un sujet sur lequel je me suis déjà beaucoup battue et engagée. Le président Nicolas Sarkozy a forgé un instrument qui est le ministère du Développement durable qui regroupe beaucoup plus largement que l'écologie. Pouvoir participer à ce projet-là, être en charge de l'écologie à l'intérieur de ce grand tout, c'est une très, très belle expérience et une très belle mission. Quant à Jean-Louis Borloo, il a un très bon profil pour ce poste avec une très grande expérience ministérielle. Il a une sensibilité, une compétence sur les questions d'écologie qui sont démontrées et anciennes, en ayant été un des fondateurs de génération Ecologie. Je salue ses qualités humaines. C'est quelqu'un avec lequel il est agréable de travailler, discuter, dialoguer. Il a toutes les qualités pour conduire habilement le Grenelle de l'écologie prévu à l'automne."

Le profil écolo de Nathalie Kosciusko-Morizet

Nathalie Kosciusko-Morizet a 34 ans. Elle a conseillé Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin sur les questions environnementales. Dès novembre 2006, Nicolas Hulot avait cité son nom parmi les personnalités qu'il aurait bien vues pour occuper le poste de vice-Premier ministre chargé du Développement durable qu'il préconisait dans son Pacte écologique.

Petite-fille du résistant gaulliste Jacques Kosciusko-Morizet, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, elle étudie à l'Ecole Polytechnique où elle se spécialise en biologie. Elle devient ingénieur à l'Ecole nationale du génie rural, des eaux et forêts. Elle intègre alors Bercy où elle travaille sur la fiscalité écolo et les négociations internationales sur le sujet. Elle tente un passage par le privé au sein du groupe Alstom. NKM fait ses premiers pas en politique au sein du parti politique RPR. Elle devient conseiller du candidat Jacques Chirac durant la campagne de 2002 et conseillère à l'écologie de Jean-Pierre Raffarin à Matignon. Le 19 juillet 2002, elle est la plus jeune députée dans l'Essonne sous la bannière UMP après la nomination au ministère de la Coopération de Pierre-André Wiltzer dont elle est suppléante. En septembre 2002, elle accompagne le président Chirac au sommet mondial du développement durable de Johannesburg où il prononce cette phrase célèbre : "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs." A l'Assemblée, elle préside le groupe d'études sur la santé et l'environnement et elle est rapporteur d'une mission d'information sur le changement climatique. Depuis mars 2004, elle est également conseillère régionale d'Ile-de-France. Enfin, elle est réélue au second tour des élections législatives 2007.

Source : AP