Aston Martin évolue. A la manière des joueurs de football à la retraite, se reconvertissant en consultants sportifs auprès des médias, la marque endossera le rôle de conseiller technique pour d'autres constructeurs automobiles.

Ulrich Bez, le PDG d'Aston Martin, qui a conservé son poste suite au rachat de la marque par David Richards, s'est expliqué concernant la future stratégie adoptée. Rassurez-vous : Aston Martin devrait conserver son statut de petit constructeur indépendant de sportives de luxe. En réalité, la nouvelle politique a pour but d'orienter la marque vers une fonction de consultant spécialisé dans les technologies automobiles.

Cependant, aucun délai n'a été fixé pour atteindre cette objectif : « ce ne sera peut-être pas pour demain, mais on peut y arriver » a déclaré Ulrich Bez, la semaine dernière, à l'occasion du lancement de la Vantage Roadster en France.

Le PDG de la marque si chère à James Bond est d'ailleurs très optimiste quant à l'avenir d'Aston Martin. Certain de s'imposer en leader sur ce marché, il a aussi mis l'accent sur le prestige, la rentabilité et l'exclusivité de la marque.

Côté sport, le constructeur anglais ne devrait pas s'engager avec Prodrive dans la Formule 1. C'est en tous cas ce qu'a semblé indiquer Henning Rosted, le directeur de la région Asie-Pacifique d'Aston Martin. Mais son explication peut laisser perplexe : « je ne suis pas vraiment bien placer pour parler de Prodrive ou de la F1 mais nous sommes engagés dans le championnat GT avec Prodrive où nous connaissons une grande réussite. »

Une chose est sûre, le constructeur britannique n'a pas fini de faire ronronner ses moteurs...