Une initiative qui date de 2013 et qui apporte de la souplesse dans une gestion des effectifs par rapport aux besoins qui ne se conjugue plus forcément avec la complexité d’un plan social. Entre janvier et septembre 2015, le constructeur a ainsi par ce biais 1.485 congés senior, 458 mobilités externes sécurisées et quasiment 4.000 mobilités internes. En 2016, ce sera  1.600 congés senior, essentiellement au siège et à Sochaux, 1.000 départs volontaires, dont 650 avec possibilité de retour chez PSA au bout de deux ans, 3.500 mobilités internes avec formation et 500 recrutements.

La conjoncture générale veut que 58 % des postes chez PSA soient « en équilibre », c’est-à-dire sans crainte particulière, pour 15 % de postes « sensibles », soit menacés, le reste étant, lui, « en tension » ce qui signifie recherchés par le groupe. Quant à l’ambiance sociale, direction et la majorité des syndicats s’accordent, à l’exception d’une CGT réfractaire qui précise que, selon ses calculs, 15 000 emplois ont disparu dans le groupe en 3 ans.

 Fin 2012, PSA comptait 119.783 employés, dont 66.804 en France. Fin 2014, ils n’étaient plus que 103.894, dont 57.351 dans l’Hexagone. L’externalisation de certains secteurs d’activité a été une priorité dans un objectif annoncé de ramener à 2 millions de véhicules produits par an en 2015 le seuil de rentabilité. Par ailleurs, le groupe PSA a annoncé une politique d’investissement particulièrement ambitieuse au Maroc.