Ca n'a pas l'air d'aller très fort chez PSA, après avoir annoncé le report de la production en Inde et l'arrêt de la participation aux courses d'endurance, le groupe français va devoir se séparer d'une partie de ses actifs. Lors d'une audition au Sénat, Denis Martin, directeur industriel de PSA avait souligné les difficultés rencontrées par le groupe en France sur le segment des petites voitures, qui devient extrêmement compétitif en terme de tarifs. Cette annonce est le reflet de la situation actuelle de PSA en Europe qui n'est pas forcément très bonne. Paradoxalement, PSA a enregistré de bons résultats hors Europe (Russie, Chine, Amérique latine).

Pour pallier les baisses importantes de son secteur automobile et pour combler les dettes, le groupe PSA va donc se séparer d'une partie de ses actifs : 1,5 milliard d'euros. En parallèle, le constructeur français a annoncé que le plan d'économie initial de 800 millions d'euros sera finalement porté à un milliard d'euros.

Jean Baptiste de Chatillon, directeur financier du groupe, a toutefois confirmé que «ces 200 millions d'euros supplémentaires sont sans impact en termes d'emploi». Il explique également que le stock de véhicules produits fin 2011 était « insatisfaisant ».

La branche automobile est la seule en difficulté financière chez PSA. Toutes les autres activités (banque PSA, équipementier Faurecia et le transporteur Gefco) affichent des résultats positifs.