Max Mosley renonçant finalement à se représenter, avait officiellement apporté son soutien à Jean Todt, estimant que ce dernier était, s'il souhaitait se présenter, le candidat idéal à sa succession au poste de Président de la FIA.

Le français n'avait pas encore dévoilé ses intentions jusqu'ici mais cet adoubement en règle ne laissait guère de doute sur la suite des évènements. Et effectivement, Jean Todt vient de se déclarer candidat à la succession de Mosley dont il entend "poursuivre l'œuvre".

"Suite à la décision de Max Mosley de ne pas briguer un nouveau mandat et à son soutien sans équivoque à ma candidature, j’ai écrit aux membres de la FIA pour les informer que je souhaite prendre la présidence de la FIA.

Je souhaite poursuivre et développer les actions remarquables du Président Mosley qui a durant 16 ans travaillé sans relâche au renforcement des grands championnats FIA de sport automobile et à la défense des automobilistes, promouvant la sécurité et les moyens de transport propres et économiques pour tous.

Compte tenu de la structure unique de la FIA et de ces rôles dans le sport et le transport, il faut plus d'un président pour diriger l'organisation et je suis heureux de vous présenter mon équipe :

Pour le poste de vice-président de la mobilité, je propose Brian Gibbons, directeur de l'Association Automobile de Nlle Zélande, en tant que vice-président dédié au sport, je propose Stoker Graham, président du Conseil de l'UK's Motor Sports Association et pour le poste de président du Sénat, je propose Nick Craw, l'actuel vice-président de la FIA (sport).

Je suis convaincu qu'ensemble, nous donnerons à la FIA l'opportunité d'élire une équipe dynamique engagée et expérimentée."

Il est désormais clair que la candidature Todt va à l'encontre des vœux des membres de la FOTA et que le français a clairement montré qu'il entendait prendre la trace de Max Mosley dans la façon de gérer l'instance suprême de l'automobile. Ari Vatanen peut donc être considéré comme le candidat de la FOTA, Todt celui de Mosley et de ses nombreux soutiens au sein de la FIA.

La partie de bras de fer se poursuit.