Qui, au début des années “90“ se souvenait de Dacia ? La marque roumaine produisait alors des R12 sous licence et n’était plus que l’ombre d’elle-même. Mais un ange gardien en forme de losange veillait… En 1998, Renault  va acquérir  51 % du capital de Dacia, le Français va porter sa participation à 99,3 % en 2004. Sous sa gouvernance, la Supoernova va naître au cours de l’année 2000, mais c’est avec l’arrivée de la Solenza en 2003 que la modernisation de l’outil de production va vraiment commencer. La Solenza n’est qu’une Supernova restylée, mais elle s’équipe d’un grand nombre d’équipements “high-tech“ (ABS, climatisation, verrouillage centralisé, vitres électriques…).  Avec cette auto, le personnel de l’usine va se préparer à accueillir celle qui va faire connaître la marque Dacia bien au-delà des frontières de la Roumanie, la Logan.

 

Quel avenir pour Dacia ?

La voiture à 5000 € !


La Logan est un projet porté à bout de bras par Louis Schweitzer, le patron de Renault à l’époque. Contre vents et marées et malgré les critiques de certains dirigeants du Groupe et de l’Alliance, Louis Schweitzer va donner à Dacia les moyens de produire cette auto. Grâce à l’aide des ingénieurs du Technocentre de Guyancourt, la Logan va naître. Elle est basique, mais confortable et son niveau de sécurité est élevé, tandis que son tarif est tout mini. C’est la voiture à 5000 € ! Elle existera en entrée de gamme à ce prix sur le marché roumain, mais ce sont les modèles les plus équipés et plus chers qui se vendront le mieux. La Logan n’était au départ pas prévue pour le marché français, mais Louis Schweitzer va l’importer dans l’Hexagone dès juin 2005 pour faire parler de la marque et rafler quelques parts de marché.  Après la Logan, va venir un dérivé break (Logan MCV) puis la Sandero  en 2008, qui va prouver qu’une voiture “low cost“ peut être élégante. Mais c’est avec le 4x4 Duster que les ventes de la marque vont exploser. En proposant pour moins de 12 000 €, un vrai crossover qui peut être doté d’une transmission intégrale pour quelques milliers d’euros de plus. Depuis la gamme s’est agrandie avec l’arrivée des Dokker et Lodgy. Ces deux autos, si elles ne connaissent pas le même succès que les véhicules précédents, permettent à la marque de disposer d’une famille de modèles pouvant répondre aux besoins de tous les automobilistes.

 


Quel avenir pour Dacia ?

Une petite auto pour 2017 !

Pourtant, dans cette famille il manque des membres, des Dacia fun ou des Dacia plus grandes par exemple. On avait parlé d’un petit cabriolet ou d’un coupé sur base Sandero, ces deux projets sont restés dans les tiroirs. La création d’une berline familiale à coffre avait également été envisagée. Mais la Logan suffit semble-t-il, au bonheur de la marque. Enfin sur certains marchés où les Dacia sont vendues sous le logo Renault, le Duster existe aussi en pick-up, mais il n’est pas prévu de l’importer pour le moment. Cependant, la gamme de la marque roumaine n’est pas figée pour autant. Elle devrait même accueillir dans deux ans une autre voiture qui a de grandes chances de devenir une star. Il s’agit d’une petite auto qui reprendra la base de la Renault Kwid indienne, une citadine au look de mini-SUV . Pour être importée et répondre aux diverses normes de sécurité et antipollution Européennes, la Kwid se verra modifiée. Proposée à un tarif de 5000 € environ  en Inde elle pourrait afficher chez nous un prix plus élevé du fait de ces modifications. Le tarif pourrait être de l’ordre de 6000 € selon nos estimations. Cela reste attractif pour une auto qui affiche beaucoup de similitudes avec la première Twingo (design original, aspects pratiques, facilité de conduite…) et qui pourrait doper une nouvelle fois les ventes de Dacia. Cette auto dont nous vous proposons l’illustration pourrait être proposée en France avec le bloc trois cylindres de 799 cm3 de 54 ch qui l’équipe en Inde, mais aussi avec le 0.9 TCe que l’on trouve sur la Sandero.

Quel avenir pour Dacia ?

 

Sandero, Logan et Duster vont évoluer


Élargir la gamme c’est bien, mais maintenir les modèles existants à un haut volume de ventes, c’est également une nécessité. C’est pourquoi, des restylages se préparent. Ils concerneront les Sandero et Logan à la mi-2016. Celles-ci devraient afficher une nouvelle face avant plus dynamique (voir notre illustration de la Sandero Stepway), tandis que l’équipement progressera et se modernisera avec l’arrivée de série ou en option selon la finition, du système Media Nav Evolution (que l’on trouve déjà sur la série limitée 10e anniversaire), d’une caméra de recul et peut-être de la climatisation auto. Mais c’est vers la fin de l’année que Dacia devrait hausser le ton en présentant la nouvelle mouture de son Duster. Un modèle plus grand (4,50 m de long au lieu de 4,32 m), qui pourra disposer de sept places assises (banquette additionnelle dans le coffre en option)  et qui disposera d’une offre moteur à la puissance en hausse.  Présenter dans le cadre du Mondial de l’Automobile 2016, ce modèle ne devrait arriver en concession qu’à la mi-2017. Enfin, les Dokker et Lodgy dont les ventes sont limitées dans l’Hexagone (mais le premier cartonne au Maroc et s’exporte à l’international et le second vient de débarquer en Inde), devraient être restylés en 2017.

 

Quel avenir pour Dacia ?

Avec une gamme remaniée, l’apparition de le petite Kwid et d’un nouveau Duster, Dacia devrait connaître une nouvelle progression de sa production et de ses ventes. À court terme, pas de raison de s’inquiéter pour la marque roumaine qui devrait poursuivre sa percée dans l’Hexagone et dans de nombreux autres pays. Que ses modèles soient ornés de son logo ou du Losange de son partenaire-propriétaire.