Michael Schumacher, sixième à Bahreïn, pense qu’il retrouvera la compétitivité au fur et à mesure de la saison.

Michael Schumacher, parti septième dimanche à Bahreïn, a terminé à la sixième sans avoir vraiment pu espérer mieux. Malgré ses sept titres de Champion du Monde, le pilote allemand pense que ses trois ans d’absence lui ont été préjudiciables.

« Je n’avais pas disputé de qualifications depuis fin 2006, tempère Schumi dans les colonnes d’AUTOhebdo n°1744. Cette septième place n’est pas mauvaise. C’est celle que j’avais obtenue lors de mon tout premier GP, en Belgique (1991), sur la Jordan. Je reprends mes marques, jour après jour. »

En outre, le pilote reconnaît que les voitures ont beaucoup évolué depuis son premier départ à la retraite et que son auto n’est pas comme il l’aimerait. « Pour l’instant, je ne peux pas faire ce que je voudrais de ma voiture, confirme-t-il. J’ai souffert de mes pneus, les tendres, après quelques tours, mais tout le monde doit faire au mieux avec ceux que l’on nous donne. Après trois ans de vacances, les choses ont changé. Je dois retrouver ma route entre de nouvelles choses techniques et de nouveaux règlements. L’équipe et moi y travaillons. »

Même s’il doit s’adapter à cette nouvelle version de la F1, le septuple Champion du Monde garde une impression mitigée de sa performance. Mais il sait que sa compétitivité reviendra avec l’expérience accumulée cette saison.

« Je ne suis pas satisfait de mes prestations, je reconnais ne pas être encore sur le bon rail. A mon avis, je ne suis pas encore complètement "dedans". J’ai besoin de me réadapter. C’est un joli challenge, qui me motive. Lorsque ce rythme sera revenu, avec une voiture bien réglée, au comportement souhaité, tout ira mieux. C’est une question de temps. »

Conscient de ses limites actuelles, Schumi ne désespère donc pas de s’améliorer au fil de courses. Il a même pu souligner, au terme du Grand Prix de Bahreïn, une statistique lui faisant plaisir. « Je repars avec une petite satisfaction personnelle, celle d’être dans le même rythme que Nico (Rosberg) en course et sensiblement plus vite que lui dans les meilleurs tours en course, de trois centièmes. »