Une personne de plus est décédée sur les routes françaises en novembre 2012 par rapport à novembre 2011, mois qui avait connu la mortalité la plus basse de ces dernières années, ce qui autorise la Sécurité Routière à parler de « quasi-stabilité ». Dans les chiffres, cela représente une hausse de 0,4 %, avec 297 victimes contre 296, ce qui contraste avec les baisses marquées des derniers mois (-3,9 % en septembre et -15,7 % en octobre) malgré un temps particulièrement clément.
Le nombre des blessés a, lui, une hausse plus marquée, à +2,6 % (6 610 contre 6 440), tout comme les accidents corporels à +1,6 % (5 338 contre 5 253). Seuls les blessés hospitalisés sont réellement en baisse, à -0,1 % (2 317 contre 2 319).
La mortalité à -6,5 % sur douze mois glissants
À l'approche de la fin de l'année, on peut déjà déterminer que 2 012 sera une bonne année pour la Sécurité Routière : sur les onze premiers mois de l'année, le nombre de personnes tuées sur la route est en recul de -8,1 % par rapport à la même période en 2011, soit 293 victimes en moins. Plus représentatif, la mortalité routière est en baisse de 6,5 % sur douze mois glissants, avec 3 670 victimes. Des chiffres encourageants, mais on sait déjà que l'objectif lancé fin 2007 par Nicolas Sarkozy, alors président de la République, de passer sous la barre des 3 000 morts ne sera pas atteint.
Avec un mois de décembre où les annonces de fortes chutes de neige se succèdent, la Sécurité Routière incite évidemment « à ne pas relâcher les efforts de vigilance sur la route » et recommande « de vérifier le bon état de son véhicule et de prévoir l’équipement le plus adapté à son itinéraire et à sa destination. »















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