Fin 2007, Nicolas Sarkozy fixait comme objectif d'atteindre les 3 000 morts sur les routes françaises d’ici 2012, sachant que cette année-là, 4 615 personnes avaient trouvé la mort. Cinq ans plus tard, 2012 est bien la meilleure enregistrée depuis les premières statistiques de 1948, mais avec 3 645 décès, l'objectif n'est pas atteint.
Qu'à cela ne tienne, Manuel Valls, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, en fixe un autre, encore plus ambitieux : moins de 2 000 morts en 2020 grâce à un arsenal de mesure avec à l'étude l'installation de boîtes noires. Les premières mesures concrètes pour se donner les moyens de ses ambitions commenceront dès ce mois-ci, comme l'a annoncé Frédéric Péchenard, délégué interministériel à la Sécurité routière, lors d'une interview accordée au Figaro : on comptera fin juin 40 nouveaux radars mobiles mobiles, c’est-à-dire des dispositifs fonctionnant depuis des véhicules banalisés en mouvement, en utilisation d'ici la fin du mois de juin, 100 d'ici fin décembre et 300 d'ici 2015.
Pour les conducteurs s'étant aiguisés les yeux pour repérer les Renault Mégane dans le trafic, aujourd'hui les seuls modèles embarquant ces radars, il faudra aussi apprendre à reconnaître au loin les Peugeot 208 qui les rejoindront à la rentrée.
Pour Frédéric Péchenard, ces nouveaux radars sont avant tout un outil de dissuasion très efficaces : « D'après les experts, 75 % des vies sauvées l'ont été grâce à la baisse de la vitesse. Les français conduisent aujourd'hui de 10 km moins vite ».
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