L’échappement fume bleu

Une volute bleutée à l'échappement n'annonce rien de bon : le moteur consomme de l'huile. Si cette fumée s'échappe essentiellement à la ré-accélération et en ville à bas régime, il s'agit d'une usure des joints de queue de soupapes d'admission (environ 450 € de réparation). Une fumée permanente, doublée d'une consommation importante de lubrifiant, trahit plutôt une usure générale. Le risque est de finir par manquer carrément d'huile, avec pour conséquence rapide un serrage ou une bielle coulée.


L’échappement fume noir

Affliction d'apparence bénigne, le pot d'échappement d'une voiture à essence qui fume noir est pourtant annonciateur d'une catastrophe. C'est courant sur les anciennes voitures équipées d'un carburateur à volet de starter (manuel ou automatique). Réglé trop riche, le moteur brûle mal son essence, ce qui dilue l'huile. Le lubrifiant perd ses caractéristiques et le moteur tourne "à sec". L'usure est décuplée, et tôt ou tard une bielle finit par couler.


Le moteur devient bruyant

Cognements, claquements et autres "tac tac" trahissent des jeux internes importants ou des pièces cassées. Un axe de piston qui a du jeu peut durer, mais pas un maneton de bielle. En cas de doute, mettez-vous rapidement à la recherche d'un autre moteur.


Le moteur émet un sifflement aigu

Un changement de bruit du moteur, ou l'apparition d'une fréquence élevée, doit vous tenir en alerte. Il peut s'agir d'une banale prise d'air si le bruit s'évanouit au-dessus du ralenti, du sifflement traditionnel d'une courroie qui couine, ou plus grave d'un roulement (aussi appelé galet) en train de gripper. Attention la courroie de distribution peut alors lâcher, entraînant des dégâts irrémédiables (soupapes et pistons) dans le moteur.


Des cliquetis se font entendre en côte

Un bruit à mi-chemin entre le grillon et la crécelle qui se fait entendre essentiellement en côte quand on appuie sur le champignon est dû à une qualité inappropriée d'essence. C'est le fameux cliquetis, qui affecte généralement les voitures non catalysées que l'on nourrit au SP95 (carburant réservé aux véhicules catalysés). Si vous avez une ancienne, mieux vaut lui offrir du SP98, au taux d’octane plus élevé. Le renfort occasionnel d’un additif de qualité sera également apprécié par la mécanique si elle est âgée.


Le voyant d'huile clignote

Au ralenti, quand le moteur est bien chaud, le témoin d'huile s'illumine faiblement ou clignote. Le moteur fonctionne par ailleurs à merveille. Faut-il s'en inquiéter ? Oui ! Une pression d'huile trop faible ou une fuite interne peuvent avoir de graves conséquences. Le moteur risque de couler une bielle même si le carter est plein d'huile de bonne qualité.