Dès 2009 en Suisse, la nationalité des personnes responsables d'accidents de la route sera répertoriée. Daniel Bach, porte-parole pour le Département des transports (DETEC), a dit que "les nationalités seront saisies dans tous les cantons." En 2010 les statistiques seront disponibles. L'OFROU a élaboré un nouveau modèle de constat avec les polices cantonales : l'utilisation de ces documents est obligatoire. En 2004, l'Office fédéral des routes (OFROU) avait annoncé son intention de rassembler des données statistiques sur la nationalité des personnes responsables des accidents de la route. D'après lui, l'objectif principal de cette opération était la prévention. Le débat sur la question de la nationalité des chauffards a déjà débuté à l'époque suite à une série de graves accidents qui avaient défrayé la chronique. Les assurances avaient reconnu facturer plus cher les conducteurs de certains pays voire de refuser de les assurer. Bernhard Waldmann, un juriste fribourgeois, avait mentionné dans un avis de droit fin 2006 que "des automobilistes paient des primes responsabilité civile plus élevées en raison de leur nationalité n'est pas constitutionnel. Le manque de données nationales et objectives permettant de justifier cette inégalité de traitement." En tout cas la Suisse ne plaisante pas en matière de sécurité, tous les chauffards sont dans le collimateur.