Dans un secteur automobile où les grandes réussites se font aujourd'hui rares, Tesla passe un peu pour un OVNI. Il faut dire que la fortune personnelle du patron, Elon Musk (fondateur de Paypal) aide grandement. Et l'homme est loin d'être un simple patron comme l'on en voit si souvent en automobile. Le but n'est pas seulement de diriger des hommes, et de mener à bien un projet, mais de porter son « bébé » le plus haut possible. La prochaine étape est d'ailleurs très importantes pour Tesla puisqu'il s'agit de la fameuse « super » usine, qui devrait, à terme, assembler 500 000 packs de batteries par an.


Aujourd'hui, quatre Etats se disputent pour gagner les faveurs de Tesla (Nevada, Arizona, Nouveau Mexique et Texas). On peut les comprendre, puisqu'avec cinq milliards de dollars d'investissement (dont deux milliards d'apport personnel d'Elon Musk) et 6500 emploi créés, l'enjeu est énorme pour les populations qui profiteront de cette usine. Mais Tesla se doit avant tout de rester dans sa ligne de conduite et d'être le plus « écolo » possible. Pour cela, pas question d'aller chercher les matières première nécessaires à la fabrication des batteries à l'autre bout du globe, comme c'est en partie le cas actuellement. Tesla annonce qu'il compte aller chercher son cobalt et son lithium au Nord des Etats-Unis et au Canada.


Bien évidemment, cela réduira les coûts fortement (en comparaison d'un lithium chinois, par exemple) et permettra à Tesla de faire de plus amples profits. Tout ceci reste pour l'heure couché sur le papier, mais avec l'ambition d'Elon Musk, on se met un peu à y croire.