Les auteurs, Rémy Prud’homme et Pierre Kopp, sont économistes. D’après leurs écrits, le T3 aurait coûté 315 millions d’euros, financés sur des fonds publics, ce qui « augmente alors les impôts (ou la dette publique) de ce montant. » A la base, le T3 était destiné à réduire la circulation sur le boulevard des Maraîchaux : l’étude affirme que seulement 2,6% de ses usagers actuels étaient des automobilistes. De plus, la réduction de 40% de la circulation s’est reportée sur le périphérique parisien, qui se retrouve encore plus saturé qu’auparavant. Cela a un impact évident sur la pollution : les rejets de C02 seraient ainsi plus importants, avec un peu plus de 3000 tonnes par an. Seul point positif évoqué par le rapport : « les usagers seraient satisfaits. »

Les réactions des politiques ne se sont pas fait attendre : Denis Baupin juge l’étude « fantaisiste » puisqu’elle ne repose que sur « une seule et même enquête, non représentative ». La Ville de Paris souligne quant à elle que « la conclusion édifiante de ce rapport devrait remettre en cause la pertinence du recours au tramway dans notre pays. »