Avec la flambée du prix du carburant, les salariés révisent leurs critères lorsqu’ils recherchent un emploi. Selon l’institut de sondage Ipsos, la proximité avec le lieu de travail et la facilité d’y accéder représenteraient le critère numéro 1 pour 56% des salariés français. Le salaire ne vient qu’en seconde position !

La question des transports représente aujourd’hui un stress supplémentaire pour l’employé, qui est obligé de s’éloigner des grandes agglomérations à cause du prix de l’immobilier, représentant un supplément de transport. Et qui dit plus de transport, dit une perte de temps et d’argent supplémentaire… Payer moins et passer moins de temps dans les transports en commun ou la voiture pour aller travailler représente un confort non négligeable : même le salaire paraît moins important pour le demandeur d’emploi.

Selon le sondage réalisé le mois dernier et publié début juillet, c’est une véritable révolution des mentalités ! Car après les critères de transports et du salaire, viennent loin derrière la question des conditions de travail, l'évolution de carrière ou encore la politique salariale.

Ce changement de point de vue ne serait pas assez pris en compte par les recruteurs : ces derniers préfèreraient mettre en avant les conditions de travail (46%). La localisation géographique ne serait mise en avant que par 29% des employeurs potentiels.