Aux USA, accepter sa faute n'est pas une garantie de salut et de pardon malgré tout ce que le cinéma et la littérature locale cherchent à nous faire croire. Ainsi, alors que General Motors est empêtré dans des millions de rappels afin de solutionner un problème récurrent de barillet de contact sur plusieurs de ses modèles, les usagers qui n'ont pas à ce jour connu de problème ou qui ne possède pas les modèles incriminés vont tenter de récupérer un morceau du « gâteau ». En effet, un collectif de propriétaires de voitures du groupe General Motors représenté par le cabinet Hagens Berman Sobol Shapiro vient d'intenter une action contre l'entreprise pour plusieurs raisons.

Ce groupe se plaint de l'atteinte portée à la marque et à sa réputation par cette affaire de rappels très tardifs qui, selon eux, aboutit à une perte de valeur de leur propre véhicule sur le marché de l'occasion. Une des premières plaignantes explique qu'elle n'aurait jamais acheté sa Buick Lacrosse en 2010 ou tout du moins pas à son prix d'époque si elle avait été au courant de cette affaire dont les premiers cas de dysfonctionnement ont été enregistrés, on le rappelle, il y a plus de 10 ans. De ce fait, elle souhaite un dédommagement allant de 500 à 2 600 $ selon le cas pour toutes les personnes ayant été obligés de brader leur véhicule ou ayant acheté ou même loué une auto du groupe GM entre le 10 juillet 2009 et le 1er avril 2014. Selon le cabinet, le montant global du dédommagement pourrait atteindre les 10 milliards de dollars !!