Essai - Volkswagen Passat SW : un vrai break

En dix ans, la donne a bien changé. A sa sortie, la précédente Passat a fait trembler bien plus d’un patron de l’automobile européenne ou japonaise dans les travées du Salon de Paris 1996. Grande, intelligemment dessinée et habitable, très soigneusement finie et bien équipée pour les tarifs annoncés, pourvue de moteurs TDi sobres grâce à l’injection directe, elle a effectivement fait un tabac. Des qualités qui lui ont permis de tenir presque dix ans avant son renouvellement, ponctué par un léger restyling en 2000. Une belle carrière. A comparer à la durée de vie moyenne d’un modèle qui ne dépasse généralement pas sept ans.

Depuis, la productivité de VW a faibli, les autres constructeurs en sont venus aussi à l’injection directe en Diesel, de plus couplé à la fameuse rampe commune au fonctionnement plus discret que les injecteurs pompes, et la qualité perçue de leur production a progressé…

Bref, la 6e génération de Passat rentre –presque- dans le rang, en berline comme avec sa nouvelle carrosserie. Si elle a perdu sa superbe suprématie (le précédent break a été le plus vendu de sa catégorie en Europe durant les six premières années de sa commercialisation), cela ne signifie pas pour autant que la Passat 6eme du nom se retrouve sans argument. Pour le break, cela commence par un volume de coffre flatteur (surtout en 5 places), sans néanmoins afficher une silhouette de déménageur.