L'histoire qui est sortie dans la presse en fin de semaine dernière était pour le moins étonnante mais vraie. Le groupe Volkswagen est en effet accusé par l'Etat américain et l'agence américaine pour l'environnement d'avoir triché aux tests d'homologation afin de réduire les émissions de particules et d'oxyde d'azote grâce, notamment, à un logiciel spécial.


Ce matin, le groupe allemand reconnaît publiquement avoir triché et a annoncé le retrait, aux Etats-Unis, de la vente de tous les véhicules équipés du moteur concerné par cette tricherie, le bien connu 2.0 TDI (seules les autos de Volkswagen et Audi sont donc concernées). L'agence pour l'environnement estime que dans les conditions réelles, les émissions d'oxydes sont 10 à 40 fois plus importantes que le maximum autorisé par la loi américaine.


Pour l'heure, même si l'on parle de 18 milliards de dollars d'amende (le cumul de 37500 dollars par véhicule), le montant final reste inconnu. Le patron du groupe Volkswagen, Martin Winterkorn, a déjà commenté l'affaire : « je suis personnellement et profondément désolé que notre groupe ait cassé la confiance de nos clients ».