Depuis 2010, le sort de Volvo, du moins de sa branche automobile, est entre les mains du constructeur chinois Geely. Il n'est donc pas foncièrement étonnant que les partenariats avec des entreprises chinoises voient le jour. En l'occurrence, CATARC est une entreprise d'État créée en 1986 sur ordre du gouvernement central, pour effectuer des recherches approfondies dans le domaine de l'industrie automobile, et pour développer la standardisation et la régulation dans cette même industrie.


Selon l'accord signé, Volvo et CATARC travailleront ensemble et partageront leurs savoir-faire dans trois secteurs clé : la sécurité, cheval de bataille du constructeur, l'environnement, et le bien-être à bord (en particulier la qualité de l'air dans les habitacles). Le tout en tenant compte des conditions de trafic, de la situation environnementale et de la demande des consommateurs chinois.

Volvo signe un partenariat avec la Chine pour partager ses technologies

Les deux parties prévoient des séminaires pour discuter des objectifs communs de cette alliance. Selon Lars Danielson, vice-président de Volvo Chine, et co-signataire de cet accord avec Zhang Jianwei, vice-président de CATARC, "Volvo s'est considérablement développé en Chine cette année et nous sommes en train d'établir dans le pays notre empreinte industrielle. Ce nouveau partenariat aidera Volvo à cimenter un peu plus son rôle de leader dans l'amélioration de la sécurité automobile, et à renforcer encore notre engagement en Chine, qui est notre second marché."


Côté chinois, on espère des bénéfices mutuels, en insistant sur le fait que CATARC est "un institut de recherche leader en Chine, également déjà concentré sur le développement de véhicules plus sûr et plus respectueux de l'environnement".