Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Alpine lance un programme pour féminiser le sport auto

Dans Sport Auto / Autres actu sport auto

Lionel Bret

L’écurie de F1 Alpine lance un programme pour accroître la place des femmes ingénieures et pilotes.

Alpine lance un programme pour féminiser le sport auto

Il y a à peine 10% de femmes dans le milieu de la compétition automobile. Et même si le sport mécanique se veut mixte, sur le terrain cela est loin de se vérifier. Face à la trop faible représentation féminine dans les filières de sport automobile, l’écurie franco-britannique Alpine lance Rac(h)er, un mot mêlé dans lequel s’enchevêtrent « racer » (pilote) et « her » (elle).

Un programme pour développer la diversité et l’égalité des chances dans le sport et l’industrie automobile. Cela afin, selon Laurent Rossi, PDG d’Alpine, de « faire tomber les barrières sociétales et les clichés » qui empêchent les femmes d’accéder à l’élite du sport automobile.

Une pilote de F1 en 2030

Concrètement Alpine va lancer dans les prochaines semaines un appel à candidature pour recruter cinq adolescentes (aux côtés de 5 adolescents), de neuf à dix ans, pilotes de karting et les intégrer dans l’académie de pilotage Alpine.

Alpine lance un programme pour féminiser le sport auto

L’objectif : en mener au moins une à intégrer le cercle fermé des pilotes de F1 d’ici huit ans. Le temps estimé pour les former et leur faire gravir, aux côtés de leurs collègues masculins, tous les échelons de la compétition auto. Du karting à la F1.

Sous la houlette de Julian Rouse, directeur de l’académie, chacune bénéficiera d’un programme adapté. Pour cela, Claire Mesnier Directrice des Ressources Humaines qui supervise la mise en place et le bon déroulement du programme entend mener « des recherches physiques et psychologiques avec des médecins, des kinés et l’Institut du Cerveau de Paris afin de mieux appréhender les besoins féminins. »

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

Au-delà de la monoplace, le programme vaut aussi pour les filières rallye et endurance. Trop souvent les talents féminins sont repérés et soutenus trop tardivement pour leur permettre de mener une carrière au plus haut niveau.

En 72 ans de F1, cinq pilotes féminines (sur 885 pilotes) ont pu s’installer au volant d’une F1 et seulement deux ont pris le départ d’un Grand-Prix . Il s’agit de Maria Teresa de Filippis en 1958, et de Lella Lombardi, seule femme à terminer un grand prix dans les points en Espagne en 1975.

Et depuis ? Les femmes en F1 se font toujours aussi rares. Il y a bien eu l'espagnole Maria de Villota, grièvement blessée lors d'une séance d'essais en 2012 (et hélas décédée quelques mois plus tard).

Citons aussi la Britannique Susie Wolff qui a participé à quatre séances d’essais libres pour Williams F1 en 2014 et 2015. Et plus récemment la Néerlandaise Maya Weug (en 2021) et l’Espagnole Laura Camps Torras (en 2022) ont intégré la Driver Academy Ferrari. Il y a aussi l’Anglaise Jamie Chadwick, vainqueure de deux titres en W Series (2019 et 2021), qui aspire à trouver un volant en F1.

Développer l’égalité des chances dans toute la filière

Mais tout ne se résume pas à une place dans un baquet. Le programme Rac(h)er comprend également un investissement dans des programmes STEM (Science, technologie, ingénierie et mathématiques) afin d’encourager les femmes à suivre un cursus scientifique et technique.

Un système de mentorat est mis en place dans tous les départements de l’entreprise pour permettre d’entourer les collaboratrices dans leur évolution de carrière. Sur la base du volontariat chaque salariée d’Alpine, en accord avec les autorités éducatives, est invité à s’engager et suivre deux voire trois collégiennes ou lycéennes françaises et britanniques pendant leur année scolaire afin de promouvoir et de les aider à intégrer les filières techniques et technologiques.

Alpine lance un programme pour féminiser le sport auto

En interne les managers de l’entreprise sont invités à suivre différents modules de formation et de sensibilisation pour lutter contre les préjugés et à défendre les valeurs Alpine. A terme chaque collaborateur de la marque sera un ambassadeur Rac(h)er à tous les niveaux de l’entreprise et de créer un cercle vertueux.

L’objectif est d’accroître la diversité des équipes avec une ambition d’atteindre 30% de femmes d’ici 5 ans (contre 12% en 2022) dans l’ensemble des équipes. Et cela commence dès à présent avec un recrutement paritaire de stagiaires et jeunes diplômé(e)s.

Avec Rac(h)er, « notre rôle est de nous engager à rendre notre écosystème plus inclusif et à faire de la diversité notre force », assure Laurent Rossi, CEO d’Alpine. Et d’impliquer dans cette démarche toutes les parties prenantes du sport et de l’industrie automobile comme le programme Girls on Track de la FIA qui vise à détecter et aguerrir des pilotes féminins. Femme au volant, l’heure du grand tournant.

Alpine lance un programme pour féminiser le sport auto

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs

Commentaires ()

Déposer un commentaire