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L'industrie automobile chinoise semble entièrement tournée vers l'électrique. mais, de même que MG développe de plus en plus de thermiques hybrides, Geely semble lui aussi faire volte-face pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier électrique.

Visant désormais à concurrencer directement Porsche, la marque Lotus est loin d’atteindre les objectifs de vente qu’elle s’était fixée. Elle souffre du repli des ventes de voitures électriques, mais aussi des nouvelles taxes mises en place aux Etats-Unis sur les autos fabriquées en Chine.

Après avoir investi des sommes colossales dans des constructeurs européens et le développement de nouvelles marques, le groupe chinois Geely semble peiner à convaincre les investisseurs du bien-fondé de ses projets. Ses autos électriques de luxe ont-elles vraiment de quoi concurrencer Porsche et les marques premium allemandes ?

Alors que Lotus vient de lancer son SUV électrique Eletre et se prépare à en faire de même pour la berline Emeya, son introduction en bourse ne s'est pas passée de la meilleure des façons.

Après une année 2022 catastrophique suite à l’arrêt de ses anciens modèles thermiques et au démarrage délicat de l’Emira, Lotus a enregistré 17 000 commandes de son nouveau SUV électrique l’Eletre.

La marque française pourrait bien faire cavalier seul pour s'implanter aux États-Unis. Du moins elle n'en passerait pas par la très importante implantation de Nissan pour débarquer au pays de l'Oncle Sam. Une mauvaise idée ou un pis-aller ? Quelle que soit la réponse, le débarquement des autos bleues risque d'être compliqué.

Le groupe chinois Geely, propriétaire de Proton, Lynk&Co, mais aussi et surtout Volvo, Lotus et Polestar, réfléchit à proposer un système d'abonnement "multi marques" qui permettrait aux clients de passer assez librement d'un constructeur à un autre.

C'est évidemment une excellente nouvelle pour Lotus, si cela venait à se confirmer. La rumeur annonce en effet que Geely, le nouveau propriétaire de Lotus, prévoirait d'investir près de 2 milliards d'euros pour relancer la marque anglaise, qui pourrait alors véritablement changer de statut.

Conséquence certainement directe du rachat de Lotus par le géant chinois Geely, Jean-Marc Gales, qui était à la tête du constructeur anglais depuis 2014, cède sa place au vice-président de Geely, le Chinois Feng Qingfeng.

Fin septembre, Geely aura finalisé la prise de capital à hauteur de 51 % de Lotus (pour 65 millions de dollars), le petit constructeur anglais qui a longtemps souffert d'instabilité. Un nouvel horizon se dessine pour la marque d'Hethel et le patron de Lotus annonce être heureux de pouvoir regarde l'avenir plus sereinement.