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Commentaires - Pourquoi la forte progression en pourcentage des véhicules électriques ne parvient pas à enrayer la crise du marché des flottes

Lionel Bret

Pourquoi la forte progression en pourcentage des véhicules électriques ne parvient pas à enrayer la crise du marché des flottes

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Par

Encore énormément d'entreprise ne jouent pas le jeu de la transition alors que techniquement et économiquement il n'y a pas de problème.

Exemple : ma boîte avec des 208 essence qui ne sortent pas de la région.

Une 208 électrique ou Dacia Spring fait pareil et pour moins cher sans problème

Par

Tu ne dois pas avoir vraiment idée de ce que l'on entend désormais pas "région"...

Parce que si une Spring peut faire le job, le nombre de nuits d'hôtel doit exploser...

Par

Mon employeur dispose de 2 types de motorisations :

Les 208 électrique pour les courts déplacements, ou ceux pour lesquels nous aurons la certitude de disposer d'une borne de recharge à l'arrivée (et à proximité du client, pas à 3 kilomètres...)

Pour le reste, des 208 et 308 essence.

Par

C'est drôle, vous oubliez les Full Hybrides dans vos calculs.

Par

Cette Europe de débiles s'est embarqué dans une transition à marche forcée, sans AUCUNE étude d'impact ni la moindre question concernant notre capacité à mettre en oeuvre cette technologie.

Vous vous êtes mis en TOTALE dépendance vis à vis de la Chine, qui maitrise toute la chaine de production et économique de cette nouvelle technologie.

Les tentatives de giga-factory de batteries en Europe sont un échec total.

Et de toute façon, l'Europe n'a pas le début de commencement de production de terres rares et de minerais indispensables à la fabrication des batteries.

Toujours dans l'erreur, jamais dans le doute !

Je me marre...

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Par

Poser la question est déjà un début de réponse.

Les acheteurs se rebiffent, même le renouvellement doit être retardé comme chez les particuliers.

Par

Les véhicules pro roulent de moins en moins en Europe. Parce que la façon de travailler nest pas figée mais au contraire évolue doucement mais inexorablement. La culture aussi. Pat ex on passe doucement au niveau commercial d'une génération d'interlocuteurs, acheteurs/ directeurs de service que les commerciaux "devaient" voir. Il fallait des réunions physiques, prendre un café/ déjeuner ensemble pour qu'une bonne relation s'instaure... Ca me gavait mais j'en ai fait un paquet... Aujourd'hui les interlocuteurs acceptent + volontiers une réunion en visio (Zoom, Mets, WhatsApp sont devenus des outils que tout le monde utilise dans l'IT) Xavier va plus vite, moins de déplacements chronophages et coûteux au final

Par ex chez mon ancien employeur 6 commerciaux entre 25 et 40.000 km/ an lorsque je suis parti il y a 19 ans. Aujourd'hui ils gèrent + de clients à 4 et le kilométrage de mon remplaçant ne dépasse pas 20.000/ an.

Par

En réponse à PierreTM3sr

Encore énormément d'entreprise ne jouent pas le jeu de la transition alors que techniquement et économiquement il n'y a pas de problème.

Exemple : ma boîte avec des 208 essence qui ne sortent pas de la région.

Une 208 électrique ou Dacia Spring fait pareil et pour moins cher sans problème

   

Un bel exemple: toutes les 208 électrique affectées à Clermont Ferrand sont parties à Lyon en échange avec les 208 thermiques affectées à Lyon.

Aucune prise disponibles à CMF … la messe est dite. Et il n'y a aucun projet d'équiper le parking.

Par

En réponse à Jhonny Disquette

C'est drôle, vous oubliez les Full Hybrides dans vos calculs.

   

En fait, il y a des classements qui incluent les PHEV mais les HEV (les vraies avec batterie haute tension) reste à part ou avec les thermiques non électrifiées. C'est un biais pour éviter de montrer le retard de nos constructeurs historiques.

Par

J'aimerais bien que Caradisiac fasse une étude sur ce que deviennent les voitures electriques de fonction rendues aux loueurs après 150 000km.

Trouvent elles preneur ou partent elles sur des parcs ?!

Par

En réponse à PierreTM3sr

Encore énormément d'entreprise ne jouent pas le jeu de la transition alors que techniquement et économiquement il n'y a pas de problème.

Exemple : ma boîte avec des 208 essence qui ne sortent pas de la région.

Une 208 électrique ou Dacia Spring fait pareil et pour moins cher sans problème

   

Peut être que les salariés n'ont pas de prise chez eux, donc c'est la grosse mierda comme on dit pour recharger ?! Enfin ça fait une raison pour l'employeur d'imposer le retour au bureau comme ça.

Par

En réponse à Nicsen

J'aimerais bien que Caradisiac fasse une étude sur ce que deviennent les voitures electriques de fonction rendues aux loueurs après 150 000km.

Trouvent elles preneur ou partent elles sur des parcs ?!

   

Le fait que les parcs de VE se remplissent et ne trouvent pas d'acheteurs - il y a des articles à ce sujet - devraient répondre en bonne partie à ta question.

Par

...ne parvient pas à enrayer la 'crise' du marché des flottes ? :areuh:

Que ce soit pour les TPE ou entreprises de + 50 pers, à fin octobre les vraies préoccupations des dirigeants oscillent d’abord entre inflation, incertitudes fiscales et tensions budgétaires.

Renouveler leur flotte VT ou VE n’est absolument pas leur priorité.

Leur priorité est de savoir quand l’horizon économique va s’éclaircir.

Alors le recul que de 9.3% du marché des flottes toutes énergies confondues depuis le début de l’année a même de quoi surprendre !

Ca n'empêche pas Manu de continuer à étoffer son bréviaire de taxes en tout genre pour 2026. :bien:

Par

Le désamour pour les thermiques est réel et trop rapide.

Par

En réponse à Otonei

Peut être que les salariés n'ont pas de prise chez eux, donc c'est la grosse mierda comme on dit pour recharger ?! Enfin ça fait une raison pour l'employeur d'imposer le retour au bureau comme ça.

   

Le cas BNP à Clermont est limpide: les salariés n'ont pas vocation à recharger à domicile la voiture de service. Ce n'est pas une voiture de fonction.

Par

Maintenant, les voitures s'usent et il faudra renouveler un jour. D'ici là les vendeurs auront peut être vu la lumière.

Par

on a compris les entreprises passent de force à la VE pour éviter le racket fiscal..!!

mais çà leur plait pas le ve..

çà coute une blinde a recharger sur bornes rapide!!

et c'est une heure par jour de perdue a la borne...!!

la productivité du commercial en prend un coup..

parce que en fait c'est plutot 2 h par jour de perdues!!

bin oui fini de rouler à 150 sous waze et coyotte!!

la c'est 110/ 120 pour pas trop consommer!!

Par

En réponse à Otonei

Le fait que les parcs de VE se remplissent et ne trouvent pas d'acheteurs - il y a des articles à ce sujet - devraient répondre en bonne partie à ta question.

   

le gros soucis pour les concessionnaires c'est le retour de LOA et LLD des VE!!

personne en veut!!

invendable comme un pure tok!!

la durée moyenne c'est 9 mois sur le parc VO contre 3 mois pour un thermique!!

Par

J'aime beaucoup l'analogie des billes : pour une fois bonne initiative de Caradisiac, très pédagogique pour expliquer la différence entre une variation exprimée en valeur ou en points, ou la même exprimée en pourcentage de variation.

:bien:

J'ai déjà plusieurs fois tenté d'expliquer l'absurdité de compter une progression en pourcentage, surtout quand on cause des électriques.

C'est très bien de rappeler que +6 points (passer de 12 à 18%), ça représente une progression de +50%, quand dans le même temps passer de 45 à 50% (+5 points), ne représente "que" +11%...

Pourcentages pris évidemment totalement au hasard, tout rapprochement avec des pourcentages réels ne serait qu'une coïncidence totalement fortuite.

:violon:

On laissera les petits mathématiciens en herbe calculer combien de temps il faudra pour arriver aux 100% d'électriques avec les progressions actuelles, et en tenant compte de la progression des hybrides : faudra le dire aux politiques, qu'ils oublient vite 2035 !

:lol:

Par

En réponse à GY201

Le cas BNP à Clermont est limpide: les salariés n'ont pas vocation à recharger à domicile la voiture de service. Ce n'est pas une voiture de fonction.

   

Effectivement il faut distinguer les 2 !

Mais les véhicules de service restent au bureau le week-end alors, brancher aux chargeurs que la boite DOIT mettre à disposition.

Par

En réponse à Otonei

Effectivement il faut distinguer les 2 !

Mais les véhicules de service restent au bureau le week-end alors, brancher aux chargeurs que la boite DOIT mettre à disposition.

   

Suffira alors que la boite réduise son parking à 9 places au lien de 10 pour échapper à cette obligation.

Élargir un peu les places avec 5 litres de peinture blanche devrait coûter moins cher à une PME que d'implanter une borne de type professionnel et de devoir l'entretenir.

Par

En réponse à PierreTM3sr

Encore énormément d'entreprise ne jouent pas le jeu de la transition alors que techniquement et économiquement il n'y a pas de problème.

Exemple : ma boîte avec des 208 essence qui ne sortent pas de la région.

Une 208 électrique ou Dacia Spring fait pareil et pour moins cher sans problème

   

nan, maintenant avec la e-208, vous n'allez pas sortir du département!:areuh:

Par

En réponse à Franck-L

Les véhicules pro roulent de moins en moins en Europe. Parce que la façon de travailler nest pas figée mais au contraire évolue doucement mais inexorablement. La culture aussi. Pat ex on passe doucement au niveau commercial d'une génération d'interlocuteurs, acheteurs/ directeurs de service que les commerciaux "devaient" voir. Il fallait des réunions physiques, prendre un café/ déjeuner ensemble pour qu'une bonne relation s'instaure... Ca me gavait mais j'en ai fait un paquet... Aujourd'hui les interlocuteurs acceptent + volontiers une réunion en visio (Zoom, Mets, WhatsApp sont devenus des outils que tout le monde utilise dans l'IT) Xavier va plus vite, moins de déplacements chronophages et coûteux au final

Par ex chez mon ancien employeur 6 commerciaux entre 25 et 40.000 km/ an lorsque je suis parti il y a 19 ans. Aujourd'hui ils gèrent + de clients à 4 et le kilométrage de mon remplaçant ne dépasse pas 20.000/ an.

   

En fin 99 je vendais de l'informatique dans le monde du pré presse et de la com.

et plutôt que de faire des km pour aller voir un tas de clients, on faisait 1 voyage a 2 ou 3, on avait réservé 1 salle de réunion dans un hôtel, on arrivait le matin, ensuite, on installait le matos de demo. de 10 a 17h on recevait les clients et prospects. Sauf cas exceptionnel, tous les autres échanges étaient par tel, par fax, par mail. Après 2000, nous étions passés au petit dej : accueil de 8h a 15h : les prospects passaient plus facilement le matin avant d'aller au bureau, et les clients le midi pour partager le repas.

ca permettait déjà a l'époque d'optimiser les temps de déplacement, parce que pendant qu'on est au volant on est pas en train de vendre. Comme le fait de préférer prospecter a Paris, facilement accessible en train, qu'à Rouen, Amiens ou Reims, villes nécessitant plusieurs heures de voiture au départ de Lille.

Par

(..)

Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Les contraintes techniques – autonomie, temps de recharge et infrastructures – freinent le renouvellement rapide des flottes par des véhicules électriques, en particulier pour les utilitaires.

Enfin, le coût d’acquisition reste encore supérieur à celui d’un véhicule thermique équivalent, incitant certaines entreprises à prolonger la durée de vie de leurs voitures actuelles.

(..)

Merde, on nous aurait menti, alors ? :cyp:

Après, oui, si hier il se vendait 10 électriques pour 50 thermiques et qu'aujourd'hui, il se vend toujours 10 électriques, mais pour 40 thermiques, forcément, la part des électriques vendues augmente, mais dans les faits, il ne s'en vend pas plus.

raison pour laquelle certains propagandistes préfèrent parler en pour cent, histoire de noyer le poisson.

Par

En réponse à PierreTM3sr

Encore énormément d'entreprise ne jouent pas le jeu de la transition alors que techniquement et économiquement il n'y a pas de problème.

Exemple : ma boîte avec des 208 essence qui ne sortent pas de la région.

Une 208 électrique ou Dacia Spring fait pareil et pour moins cher sans problème

   

ben as-tu demandé à ta boîte pourquoi ils restaient obnubilés par les thermiques ?

il doit bien y avoir une explication logique, non ?

Par

En réponse à Franck-L

Les véhicules pro roulent de moins en moins en Europe. Parce que la façon de travailler nest pas figée mais au contraire évolue doucement mais inexorablement. La culture aussi. Pat ex on passe doucement au niveau commercial d'une génération d'interlocuteurs, acheteurs/ directeurs de service que les commerciaux "devaient" voir. Il fallait des réunions physiques, prendre un café/ déjeuner ensemble pour qu'une bonne relation s'instaure... Ca me gavait mais j'en ai fait un paquet... Aujourd'hui les interlocuteurs acceptent + volontiers une réunion en visio (Zoom, Mets, WhatsApp sont devenus des outils que tout le monde utilise dans l'IT) Xavier va plus vite, moins de déplacements chronophages et coûteux au final

Par ex chez mon ancien employeur 6 commerciaux entre 25 et 40.000 km/ an lorsque je suis parti il y a 19 ans. Aujourd'hui ils gèrent + de clients à 4 et le kilométrage de mon remplaçant ne dépasse pas 20.000/ an.

   

et une bonne chose, au final, pour réduire l'empreinte carbone, comme on dit.

c'est plus intelligent que de continuer avec de tels kilométrages, mais en remplaçant les thermiques par des électriques. :jap:

Par

En réponse à gignac-31

le gros soucis pour les concessionnaires c'est le retour de LOA et LLD des VE!!

personne en veut!!

invendable comme un pure tok!!

la durée moyenne c'est 9 mois sur le parc VO contre 3 mois pour un thermique!!

   

pour compenser, je ne vois donc guère qu'une augmentation du coût du leasing, de manière à atteindre 70 % du prix de la caisse, au bout de 3 ans.

avec les pénalités, lors de la restitution, et en s'aidant justement des dernières technologies capables de repérer le moindre pet sur une carrosserie, ça devrait les aider, en cela.

 

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