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Jeremy Clarkson : des autos au cul des veaux

Dans Loisirs / TV

Michel Holtz

Le journaliste et animateur anglais a momentanément lâché le volant de ses supercars pour prendre celui d'un engin agricole. Après deux saisons très réussies de la Ferme de Clarkson, Amazon s'apprête à diffuser la troisième. Alors en attendant les nouveaux épisodes, on révise les anciens.

Pas toujours facile l'élevage.
Pas toujours facile l'élevage.

On avoue être passé totalement à côté. Mais les plateformes ont un avantage : elles permettent de rattraper le temps perdu. Et à l’heure ou l’on apprend que la saison 3 de la Ferme de Clarkson va débouler d’ici Noël sur Amazon Prime Vidéo, on a juste le temps de se précipiter, de découvrir, ou de redécouvrir les deux premières saisons de l’affaire.

Si on ne s’est pas jeté sur la première saison apparue en 2021, c’est parce que, sur le papier, le concept ne valait pas un kopeck. « La ferme de Clarkson » voilà déjà un bien étrange attelage. Entre l’agriculture et Jeremy Clarkson, présentateur et journaliste de Top Gear UK pendant des années, avant d’atterrir sur The Grand Tour, déjà chez Amazon, il y a autant de points communs qu’entre Bob Dylan et Kenji Girac. 

Des supercars aux bétaillères

On apprécie, ou pas, l’homme, parfois brutal et jamais en retard d’une diatribe, comme si la terre entière le rendait de mauvaise humeur, mais il est totalement indissociable de l’automobile. Alors on a passé notre tour, car à quoi bon le retrouver au volant d’un tracteur, même Lamborghini, ou en train de tâter le cul des vaches ? On l'a raté, et on a eu bien tort.

Kaleb Kooper et Jeremy Clarkson. Le sachant n'est pas celui que l'on croit.
Kaleb Kooper et Jeremy Clarkson. Le sachant n'est pas celui que l'on croit.

Car la Ferme de Clarkson, et ses 16 épisodes étalés sur deux saisons, est non seulement très drôle, mais parvient à être didactique. En plus, la série réussit l’impossible : rendre palpitante des semences de céréales, la manière de s’occuper d’un troupeau de 78 moutons,  mener des vaches au pré, et ouvrir une boutique de produits de la ferme, voire un resto.

Pour réaliser un tel exploit, il  y a Jeremy Clarkson. Pas le hâbleur effronté de Top Gear mais un autre hâbleur, qui joue de ses défauts et de ses manques, qui parvient à être attachant à force d’erreurs et d’inexpérience en renversant les rôles. Car ceux qui savent, ce sont les gens du cru, pas lui. 

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Des gens tels que Kaleb Kooper, 21 ans, son jeune ouvrier agricole, beaucoup plus au fait de tout ce qui touche aux travaux de la ferme que Clarkson, et qui ne manque pas de couvrir son boss de reproches. Et puis il y a ce voisin que le journaliste-animateur croise et dont il ne comprend pas un traître mot, alors qu’ils sont censés parler la même langue. On est bien sûr prié de regarder la séquence en VO pour ne pas louper leur tordant dialogue de sourds.

Plus à l'aise au volant d'une supercar que d'un tracteur.
Plus à l'aise au volant d'une supercar que d'un tracteur.

Évidemment, le novice qui tente d’exploiter sa ferme des Costwolds se démène en tous sens, entre des accessoires de tracteur qui font de la résistance, des animaux loin d’être consentants, une paperasserie titanesque, une météo chaotique et sa propre inexpérience. Il s’aperçoit très vite que lui, la star, est beaucoup moins malin et doué que son petit ouvrier qui a déjà tout vécu malgré ses quarante ans de moins. Il s’aperçoit aussi, dès la première saison, que gagner de l’argent en tant que paysan, c’est particulièrement coton.

La bonne vieille opposition entre cols blancs et cols bleus repointe soudain son nez dans ce coin de l’Oxfordshire, et elle n’est pas en faveur des cols blancs. Pour toutes ces raisons, pour les remarques toujours drôles et pleines de recul du fermier rookie, mais aussi pour la possibilité de voir enfin un Jeremy Clarkson plein d’humilité, on va vite réviser les deux premières saisons, en attendant l’arrivée de la troisième.

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