Pebble Flow : la première caravane électrique
VANLIFE - Elle dispose de deux moteurs et d’une batterie de 45 kWh. Mais à quoi bon puisque la Flow n’est qu’une caravane qu’il faut tracter ? En fait, l’engin américain recèle des solutions qui, si elles ne sont pas indispensables, facilitent la vie des caravaniers.

À quoi bon concevoir une caravane électrique ? Après tout, rien n’est plus mécaniquement simple qu’une bonne vieille roulotte. Un essieu, deux roues pour constituer un solide attelage remorqué par une auto et le tour est joué.
Pas pour les trois fondateurs de la start-up Pebble, du nom de la très chiquissime station balnéaire du nord de la Californie, connue pour sa célèbre beach. Les trois hommes, respectivement anciens de chez Tesla, Apple et Volvo, se sont installés non loin de là en 2015 pour y créer leur start-up avec une idée fixe : déringardiser la caravane et la faire entrer dans le XXIe siècle.
Une batterie de 45 kWh
Quatre ans plus tard, ils présentent la Flow, une caravane plutôt jolie, de 7,60 m, ce qui, en Europe est un gros bébé, mais qui aux US est un engin plutôt compact. L’accueil est poli, mais pas plus enthousiaste que ça.
Quelques années et un Covid plus tard, la petite entreprise californienne parvient à lever 13,6 millions de dollars et achève le développement de son joujou. La Flow est prête en 2024 et elle est surprenante. Car c’est une caravane électrique équipée de deux moteurs et d’une batterie LFP de 45 kWh. Pour quoi faire ? Après tout, pour voyager, elle se fixe derrière une auto comme toutes les caravanes de la planète. D’ailleurs si elle se conduisait et se déplaçait seule, on l’appellerait camping-car.
En fait, la batterie et le moteur de la Flow on leur utilité. Faire un créneau pour garer sa caravane peut s’avérer fastidieux pour un néophyte, la mettre à niveau pour ne pas dormir la tête en bas aussi. Quant à l’opération d’arrimage de la roulotte à la voiture, c’est, pour certains, un casse-tête.

Avec la Flow, plus de souci. Une appli sur la tablette fournie, un bouton, un appui et c’est parti. La caravane se détache de l’auto, recule toute seule et se met en place à l’emplacement qu’on lui désigne. Elle se place automatiquement de manière bien horizontale et sa batterie devient alors l’alimentation de l’habitation roulante avec ses lumières, ses prises de courant, son eau chaude, et ses plaques à induction (pour la popote évidemment). L’arrimer à son auto pour regagner le sweet home est tout aussi simple : la caravane s’en charge toute seule.
Des manœuvres autonomes
Pour la recharge, la caravane, outre ses panneaux solaires sur le toit, se branche comme une auto électrique, chez soi, au camping et même sur des bornes à charge rapide. En plus, elle peut se régénérer (un peu) en se branchant sur la voiture qui la tracte. Une voiture qui se doit d’être plutôt vaillante, car la Flow pèse 2,6 tonnes. Le portefeuille du caravanier doit lui aussi être vaillant puisque l’engin (que l’on peut commander en Californie) coûte 95 000 euros, soit le double d’une caravane européenne de taille moyenne.













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