Porsche n’a d’autre choix que de se serrer la ceinture
La marque allemande va devoir faire de belles économies pour compenser les taxes douanières américaines et la baisse des ventes en Chine.

Les années fastes de Porsche sont-elles révolues ? Clairement, la situation commerciale n’est plus la même : « Notre modèle économique, qui nous a bien servis pendant des décennies, ne fonctionne plus sous sa forme actuelle » a indiqué Oliver Blume, le patron de la firme allemande, dans une note adressée à ses employés.
La solution, entamer des négociations autour de la réduction des coûts dès ce second semestre. Si Porsche reste le champion, ou presque, de la rentabilité avec plus de 22 000 € de gain par voiture vendue, le volume reste un élément indispensable à la bonne santé du constructeur.
Seulement, il est confronté à trois problématiques. Les ventes d’électriques restent en deçà des prévisions, le marché chinois ne tient plus ses promesses, subissant une chute de 42 %, et surtout le territoire américain va devenir très compliqué.
Pas d'usine aux États-Unis
Ce dernier demeure le premier marché puisque Porsche a enregistré des ventes record aux États-Unis l’année dernière. Pourtant, les ventes ont chuté de 7 % au deuxième trimestre : « Cela nous frappe durement, plus durement que beaucoup d’autres constructeurs ».
Pour le moment, les mesures précises sont encore inconnues. Porsche va tenter de réduire les coûts de production en Allemagne, là où l’énergie et la main-d’œuvre sont à des niveaux élevés. Malgré tout, la marque n’envisage pas de produire ses voitures aux États-Unis pour parer aux taxes douanières.
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