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Qu’est-ce que le passeport batterie ?

À l’horizon 2026, les batteries de nos voitures électriques seront accompagnées d’un « passeport batterie ». Il s’agira d’un outil qui permettra de l’identifier, de la tracer tout au long de sa vie et de limiter son impact sur l’environnement.

Qu’est-ce que le passeport batterie ?

La fabrication des batteries de nos voitures sera bientôt soumise à une nouvelle réglementation. Sous le nom de « passeport batterie » se cachent en réalité plusieurs objectifs. Tout d’abord, il s’agit de présenter une sorte de carte d’identité de la batterie. Ainsi, on pourrait retrouver de multiples informations comme les différents fabricants responsables de la cellule et son assemblage, les dates et lieux de fabrications, le nombre de cellules par pack, le type de chimie, ou encore le poids de la batterie.

Le deuxième volet se focalise sur l’aspect environnemental, avec notamment la part de matériaux recyclés dans les cellules, mais aussi leur provenance (fournisseur et pays d’extraction). En avril dernier, un consortium allemand composé de 11 sociétés (BMW, BASF, Umicore…) s’est formé afin de développer une classification commune et des normes, dont le partage des données sur les batteries. Le gouvernement allemand soutient financièrement l'initiative (à hauteur de 8,2 millions d'euros) et indique que cet outil faciliterait le recyclage des matières premières.

À l'occasion du dernier Forum économique mondial qui s'est tenu à Davos (Suisse), la Global Battery Alliance (GBA) composée notamment de Tesla ou Audi, a présenté son projet de passeport batterie.

Voici un exemple de passeport batterie proposé par la GBA au Forum économique de Davos.
Voici un exemple de passeport batterie proposé par la GBA au Forum économique de Davos.

Un QR code sur chaque batterie

Par ailleurs, l’Union européenne a déjà sa feuille de route. À partir du 1er juillet 2024, une déclaration relative à l’empreinte carbone devrait être obligatoire pour les batteries des véhicules électriques commercialisés en Europe. À partir du 1er janvier 2026, ces accumulateurs devront porter une inscription indiquant leur classe de performance, liée à leur empreinte carbone. Il s’agira de la « face visible » du passeport batterie, probablement sous la forme d’un QR code.

Sur cet onglet, on a accès une "fiche technique" de la batterie d'une Tesla.
Sur cet onglet, on a accès une "fiche technique" de la batterie d'une Tesla.

Par la suite, à partir de 2027, des seuils maximum d’empreinte carbone seront fixés. Enfin, en 2030, les batteries devront respecter des proportions minimales de contenu recyclé : 85 % de plomb, 12 % de cobalt, 4 % de lithium et de nickel. Ces chiffres seront revus à la hausse en 2035, mais cette feuille de route est susceptible d’évoluer d’ici là.

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Le dernier volet s’adresse davantage aux consommateurs. Cependant, il reste encore flou à ce jour, mais il pourrait donner quelques informations sur l’état de santé de la batterie, via le SoH (State of Health), c’est-à-dire son niveau de dégradation, ou encore le nombre de cycles charge/décharge déjà subi.

François Gatineau, PDG de Mobileese, souhaite aller plus loin dans ce sens :  "la batterie représente entre 30 et 40 % de la valeur d'une voiture électrique. Il faut alors connaître la capacité restante de la batterie, mais également le nombre de cellules encore en bon état, et celles qui sont défectueuses. Avec un SoH d’au moins 75 %, on estime alors que la batterie est encore viable. Dans le cas contraire, on peut alors l’utiliser pour du stockage d’énergie renouvelable par exemple."

Tous les constructeurs automobiles ne donnent pas accès à ce SoH. Peugeot et Renault le proposent, mais il est aussi possible de passer par une entreprise spécialisée type MOBA. Le SoH est aussi un moyen de rassurer lors de l’achat d’une électrique d’occasion.

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