Sécurité : les pirates de l’A7 mis aux fers ou presque
Ils jouaient les terreurs sur l’autoroute A7 dans la plus pure tradition des bandits de grand chemin. La Drôme tremblait devant eux depuis 2015. Ils ont été interpellés. Une bande organisée qui détroussait les automobilistes que les enquêteurs avaient baptisée les “pirates de l’A7”. Tout un programme.

Il s’en passe décidément des belles sur l’autoroute A7. Du côté de Valence, on y roule à 90 km/h, cers Marseille des ados y déboulent à 160 km/h, et dans le sens nord-sud, on pouvait se faire intercepter par de faux policiers pour se faire voler. De véritables raids au cours desquels les margoulins s’attaquaient aussi à des camping-cars stationnés sur les aires d’autoroute dans la Drôme.
Deux méthodes étaient pratiquées : soit celle des faux policiers ordonnant aux touristes de s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence prétextant une fouille du véhicule pour y dérober argent liquide et objets, soit celle de raids perpétrés sur les aires afin de dévaliser les camping-cars et caravanes alors que les victimes dormaient.
Les victimes, souvent des touristes étrangers auxquels ils dérobaient bijoux et argent, se compteraient par centaines, selon les autorités. De quoi motiver la mise en place d’une cellule d’enquête qui a abouti à une vaste opération d’arrestations qui a mobilisé près de 120 gendarmes, appuyés par des policiers de la BAC des Bouches-du-Rhône, dans les quartiers Nord de Marseille. Elle a permis d’interpeller cinq membres présumés de ce gang de l’A7, dont un mineur remis en liberté. Quatre autres voleurs présumés, toujours en fuite, sont activement recherchés. Plusieurs milliers d’euros ont été retrouvés lors des perquisitions.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération