2. Sur la route : grand nid douillet

Sous le capot de notre version d’essai, le diesel de 130 ch est à son aise. Ses 300 Nm de couple n’ont « que » 1 500 kg à déplacer et dotent l’imposant Combo Life de performances de bon aloi. Si les reprises sont plutôt efficaces (à condition de rétrograder à chaque relance), difficile en revanche d’imaginer qu’un moteur moins puissant puisse être à son aise dans ce véhicule capable d’embarquer des troupes et leur attirail. Il s’impose alors comme le meilleur choix. D’autant plus que ses consommations moyennes, établies entre 7,2 l et 7,5 litres sur notre parcours périurbain n’ont rien d’affolantes. Un résultat a priori correct mais obtenu notamment par un étagement long des six rapports de la boîte manuelle. 

Sorti des longues nationales où le Combo a fait preuve d’une discrétion louable pour une telle voiture, le ludospace franco-allemand ne démérite pas pour autant dès que la route devient moins rectiligne. Avec un train avant précis et une direction franche, le Combo n’est jamais désagréable à mener. Et pour un ludospace, son comportement dynamique est plutôt flatteur, malgré une prise de roulis somme toute logique pour un modèle aussi haut. Mais là où cette Opel épate, c’est par son confort, toujours douillet. Qu’il s’agisse de filtrer les petites imperfections de la route (nids-de-poule, raccords de chaussée, etc.) ou de lisser les grosses déformations, les amortisseurs délivrent une prestation adroite, trouvant le juste milieu entre course de débattement et maintien de caisse.