2. Sur route : deux rouleuses

Nous opposons aujourd’hui deux motorisations destinées aux rouleurs. Il s’agit de 4 cylindres diesels d’environ 120 ch dont les niveaux de consommation moyenne tournent autour des 5 l/100 km. D’emblée, le récent 1.6 i-DTEC de Honda s’illustre par son couple supérieur (300 Nm contre 250 Nm pour le TDi) et ses accélérations confortables. Sous le capot de l’Octavia, le 1.6 TDi est toujours aussi sobre et agréable à utiliser, particulièrement sur les grands axes, mais il offre moins de peps que celui de la Civic lorsqu’il s’agit d’évoluer sur le réseau secondaire, en cas de dépassement par exemple. De plus, la boîte mécanique de la Civic est bien étagée et plus agréable à manier que celle de l’Octavia. A noter que les deux modèles peuvent profiter, en option, d’une boîte automatique.

La Honda Civic est une voiture bien née qui se montre à l’aise et rassurante grâce à ses nombreuses aides à la conduite, dans toutes les situations. En ville, vous apprécierez l’insonorisation de qualité, et sur routes, son train avant précis et l’équilibre de son châssis. Honda livre ici une copie probante avec un très bon compromis confort/efficacité. De son côté, l’Octavia affiche sa nette préférence pour l’autoroute. L’insonorisation est excellente et l’amortissement souple invite à une conduite de sénateur. Attention, la tchèque n’est pas mollassonne pour autant, surtout lorsqu’elle est équipée, en option, d’une suspension pilotée. Même combat pour la Civic qui peut profiter de cette technologie. Plus polyvalente sans faire l’impasse sur le confort la Civic remporte la partie dynamique.

Enfin, abordons l’aspect sécurité. Les deux concurrentes sont auréolées de 5 étoiles au crash test Euro N Cap. La Civic devance l’Octavia sur les thèmes de la protection des adultes, des piétons et les aides à la conduite. La tchèque s’avère meilleure pour la protection des enfants. Au final, la Civic remporte la partie sécurité.

 La Honda Civic remporte la partie dynamique.